Un seul autre cas similaire a été relaté dans le monde.
22 femmes susceptibles d’être la mère biologique du bébé né d’une erreur de manipulation lors d’une fécondation in vitro pourront effectuer des tests génétiques afin de prouver une filiation avec ce dernier. Ainsi en a décidé le tribunal de Lod près de Tel-Aviv ce dimanche. C’est la quatrième fois que la justice détermine que des tests génétiques doivent être effectués sur des femmes ayant subi un traitement de fécondité au centre Assuta d’Ashdod où l’incident s’est produit. Les tribunaux ne se sont toutefois pas encore prononcés sur ce qui adviendrait du bébé si l’un des tests était positif.
Le mois dernier, le même tribunal avait ordonné qu’un tuteur soit nommé pour le bébé, une petite fille prénommée Sophia née au mois de novembre, bien que la femme ayant accouché de celle-ci ait exprimé son désir de l’élever comme son enfant biologique. Lors de tests durant sa grossesse, il avait été révélé que le fœtus n’était biologiquement pas le sien. La clinique Assuta avait alors enquêté et découvert que l’embryon avait été implanté dans l’utérus de cette Israélienne à la suite d’une erreur de manipulation.
Alors que de premiers tests génétiques effectués sur le couple considéré comme étant les parents biologiques de l’enfant avec la plus forte probabilité s’étaient révélés négatifs, le tribunal de Lod avait demandé que des tests similaires soient conduits sur six autres couples en décembre, un chiffre désormais porté à 22, le nombre de requérantes ayant augmenté au fil des semaines.
À la lumière de cette dramatique erreur médicale, le directeur général du ministère de la Santé, le professeur Nachman Ash, a annoncé qu’il avait été décidé de réduire de 50 % le nombre de traitements de fertilité à l’hôpital Assuta, passant de 10 000 à 5 000 par an. À ce jour, la clinique n’a pas été en mesure d’expliquer comment l’erreur s’était produite ni d’identifier l’employé qui en était à l’origine.
Les autorités religieuses israéliennes se sont également prononcées sur cette affaire qui a bouleversé le pays, indiquant que selon la loi juive, la mère légitime de l’enfant était celle qui l’avait porté.
Un seul autre cas similaire a été relaté dans le monde il y a quelques années aux États-Unis, les autorités judiciaires ayant également tranché en faveur de la mère ayant accouché de l’enfant.
Source I24News