L’adjoint au maire d’Ashdod Eli Nacht a envoyé une lettre aujourd’hui aux chefs de la coalition et a exprimé son opposition au plan selon lequel les autorités locales budgétiseraient les établissements d’enseignement ultra-orthodoxes. Quelques heures après lui, un autre adjoint, Shimon Katznelson, a fait de même. Et tout cela alors que le Dr Lasry lui-même, contrairement à la plupart des chefs d’autorité du pays, ne s’est pas du tout opposé à cette décision.
Après la publication du nouveau plan du gouvernement, selon lequel les autorités locales seront obligées de budgétiser les établissements d’enseignement ultra-orthodoxes, tels que les jardins d’enfants et les lycées, une mesure inexistante jusqu’à présent, une grande tempête a éclaté. Cela a amené 170 chefs d’autorités à signer la lettre s’opposant à cette décision.
Cependant, ce matin, l’adjoint du Dr Lesri, Eli Nacht, a envoyé une lettre au Premier ministre Binyamin Netanyahu, au ministre des Finances Bezalel Smotrich et au ministre de l’Éducation Yoav Kish dans laquelle il s’oppose fermement à cette décision
« Je voudrais exprimer mon opposition aux clauses des accords de coalition qui imposent à l’autorité locale l’obligation d’allouer des budgets supplémentaires aux établissements d’enseignement ultra-orthodoxes qui ne sont pas officiels et n’enseignent pas pleinement les études comme imposées par l’Education nationale.
Nacht a écrit et souligné que cela constitue une mauvaise incitation et le contraire de ce que l’État devrait encourager dans la pratique.
« Nous souhaitons voir et désirons de tout notre cœur l’intégration de la population ultra-orthodoxe sur le marché du travail et ce n’est pas la bonne façon de le faire !
Si nous ne renforçons pas la tendance à étudier le programme d’Etat dans le but d’intégrer la population ultra-orthodoxe sur le marché du travail, ce sera un problème pendant des générations. »
Quelques heures plus tard, le deuxième adjoint du Dr Lesri, Shimon Katznelson, publiait un billet dans le même esprit et écrivait : « Chaque enfant de la ville mérite le même niveau d’éducation et les élus doivent veiller à l’équilibre dans les institutions publiques qui préparent à la vie professionnelle les résidents.
Nous avons déjà vu que la défiance religieuse peut conduire à des guerres de religion, une réalité qui ne devrait pas exister dans une ville mixte comme Ashdod.
Et si la discrimination est corrective, alors elle doit se faire au profit du public laïc, qui est majoritaire dans la ville. »
Source Kan-ashdod en hebreu
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