Israël a farouchement rejeté une résolution adoptée vendredi par la Quatrième Commission des Nations Unies qui demandait à la Cour internationale de Justice de La Haye de rendre un avis consultatif sur la « signification juridique de l’occupation israélienne en cours ».
Il est à noter que l’Ukraine faisait partie de ceux qui ont voté en faveur de la résolution anti-israélienne , en particulier à la lumière des appels constants du président ukrainien Volodymyr Zelensky pour qu’Israël fournisse une aide militaire avancée pour l’aider à se défendre contre la Russie.
Parmi les autres pays qui figuraient parmi les 98 nations ayant voté contre Israël, citons : la Belgique, la Turquie, le Brésil, l’Égypte, l’Irlande, la Jordanie, le Maroc, la Pologne, la Slovénie et les Émirats arabes unis.
Il est également à noter que parmi ceux qui ont voté en faveur de la résolution, l’Égypte et la Jordanie ont conclu des traités de paix avec l’État juif, et le Maroc et les Émirats arabes unis sont tous deux membres de l’accord d’Abraham qui a normalisé les relations avec Israël. Tous deux ont également développé des accords de défense importants avec Israël.
Les 17 nations qui se sont opposées à la résolution comprenaient : le Canada, les États-Unis, la République tchèque, l’Allemagne, l’Australie, l’Autriche et l’Italie.
Le Premier ministre par intérim, Yair Lapid, a noté dans un communiqué samedi soir que la résolution dirigée par l’Autorité palestinienne était « une autre décision palestinienne unilatérale qui sape les principes de base pour résoudre le conflit et peut nuire à toute possibilité d’un processus futur ».
Lapid a souligné que la résolution « ne changera pas la réalité sur le terrain, ni n’aidera le peuple palestinien en aucune façon ; cela peut même entraîner une escalade. Soutenir cette initiative est un prix pour les organisations terroristes et la campagne contre Israël.
Il a remercié les « nombreux pays » qui n’ont pas soutenu la résolution et qui ont clairement indiqué que ce n’était « ni le moyen de promouvoir la stabilité ni de résoudre le conflit ».
Lapid a également appelé les pays qui ont soutenu – et adopté – la résolution à « reconsidérer leur position et à s’y opposer lorsqu’elle sera votée à l’Assemblée générale.
« Le moyen de résoudre le conflit ne passe pas par les couloirs de l’ONU ou d’autres organes internationaux », a-t-il déclaré.
L’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Gilad Erdan, a été beaucoup plus direct.
« L’hypocrisie des Palestiniens ne connaît vraiment pas de limites », a-t-il déclaré aux membres de la Quatrième Commission.
« Les Palestiniens ont rejeté toutes les initiatives de paix, et maintenant ils embrouillent un organisme extérieur sous prétexte que le conflit n’a pas été résolu ; mais la seule raison pour laquelle il n’a pas été résolu est à cause de leur rejet.
« Impliquer un organe judiciaire dans un conflit vieux de plusieurs décennies uniquement pour dicter les exigences d’une partie à l’autre, garantit de nombreuses années de stagnation », a averti Erdan. « Pourtant, il semble que c’est précisément ce que veulent les Palestiniens, puisqu’ils ont rejeté tous les plans de paix, y compris le plan de partition de l’ONU en 1947.
« En cooptant la CIJ pour imposer une décision, les Palestiniens ont l’excuse parfaite pour continuer à boycotter la table des négociations afin de perpétuer le conflit. »
Ajoutant l’insulte à l’injure, le texte de la résolution fait référence au Mont du Temple à Jérusalem uniquement par son nom musulman, a noté Erdan. « Ce n’est pas une erreur d’ignorance, mais une autre tentative de déformer l’histoire et d’effacer le lien entre le peuple juif et Jérusalem ! Nous ne permettrons jamais que cela se produise.
« Israël a signé quatre accords de paix au cours des deux dernières années et les Palestiniens prétendent nous enseigner la paix aux Israéliens ?
« Pour Israël, la paix n’est pas un slogan creux. En Israël, nous éduquons nos enfants à la tolérance et à la coexistence… Les Palestiniens, malheureusement, font le contraire. Leur culture d’incitation, de haine et de violence est délibérément enseignée dans les écoles et même les jardins d’enfants, empoisonnant l’esprit des générations.
« Alors que ces résolutions régurgitent bon nombre des mêmes fabrications flagrantes que par le passé, les résolutions d’aujourd’hui incluent une clause beaucoup plus destructrice. En appelant à impliquer la Cour internationale de justice, les Palestiniens déciment toute chance de réconciliation », a ajouté Erdan.
source www.jewishpress.com en anglais
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