Dans une lettre envoyée par l’adjoint au maire à l’équipe IKEA, il clarifie l’intention de la municipalité de modifier l’ordonnance sur la taxe foncière afin qu’elle réduise les coûts de la taxe foncière pour le géant suédois du meuble qui a refusé de signer l’accord d’établisse-ment de la succursale à Ashdod.
Il s’est également avéré que le maire était furieux contre le trésorier municipal pour ne pas avoir vérifié avant de donner une réponse.
Pendant ce temps, Hélène Gelber attaque la municipalité pour sa conduite : « Vous ne devez pas laisser passer l’occasion et manquer à nouveau IKEA »
4 jours après les publications sur le refus d’IKEA de signer l’accord d’établissement d’une nouvelle succursale à Ashdod, ceci en raison des coûts élevés de la taxe foncière qu’il devrait payer dans la ville, il semble que tout le monde veuille y apporter sa solution – le maire, son adjoint et l’opposition – L’adjoint au maire Shimon Katznelson envoie une lettre au personnel de l’entreprise pour calmer les esprits et faire avancer les négociations.
La lettre a été envoyée par Katznelson en coordination avec le maire, après un examen professionnel avec les hauts fonctionnaires de la municipalité pour modifier l’ordonnance sur la taxe foncière qui permettra l’établissement de la succursale dans la ville. « Dans le décret de taxe foncière existant, il n’y a pas de classification adaptée aux méga-magasins comme « Ikea » et nous veillerons donc à apporter au prochain décret de taxe foncière 2023 un amendement à la clause selon laquelle les magasins de plus de 20 000 mètres carrés seront taxé à 127,6 NIS par mètre (comme vous êtes facturé au Conseil régional de Mate Yehuda) à l’exclusion de la pièce jointe de l’année 2022″ – écrit Katznelson dans la lettre.
« Pour une raison imprévue, l’arrêté sur la taxe foncière ne sera pas approuvé tant que la construction ne sera pas terminée. La charge prévue est selon la classification de 353 magasins de meubles, à l’exception du restaurant et du magasin d’alimentation, qui seront facturés selon la reglementation du commerce et pondération, un total d’environ 132 NIS par mètre », a-t-il ajouté.
« La municipalité d’Ashdod et moi-même en particulier avons mis notre priorité sur la promotion de l’emploi et de grands et importants projets comme le vôtre et nous vous invitons à ouvrir votre succursale dans la ville. »
Dans l’intervalle, la conseillère municipale, l’avocate Helen Gelber, fait référence à la réponse de la municipalité qui a affirmé que le taux de la taxe foncière dans la ville est nettement inférieur à celui de villes comparables, et a souligné que la difficulté réside dans le décret sur la taxe foncière qui n’est pas adapté aux classifications particulières requises pour une entreprise comme IKEA.
Et voici ce que dit Madame Hélène Gelber :
« La municipalité d’Ashdod est encore une fois derrière les mots et les chiffres en essayant de « faire bonne figure » en public, mais en pratique si ça continue comme ça, IKEA ne sera pas à Ashdod. Beer Tovia et Ashkelon seront heureux de recevoir la nouvelle succursale.
Mon appel initial est d’être intelligent et de parvenir à un compromis acceptable pour les deux parties.
La question même des chiffres présentés dans la réponse de la municipalité :
Une fois de plus la municipalité induit en erreur comme d’habitude et cette fois concernant le prix de la taxe foncière que la municipalité de Beer Sheva perçoit auprès d’Ikea.
Une inspection que j’ai menée avec un chef d’entreprise à Beer Sheva montre qu’ils facturent à IKEA 148 NIS par mètre carré. De manière créative, ils ont divisé les charges pour les salles d’exposition, entreposage et commerce. Ils se devaient d’être ingenieux et ils l’ont fait pour inciter IKEA a s y installer.
Pour la taxe foncière de la ville d’Ashdod, dans la classification des salles d’exposition, seuls 116 NIS par mètre carré doivent être perçus, mais la municipalité, au lieu d’entrer dans la pièce jusqu’à ce que de la fumée blanche sorte et de diviser les charges de la taxe foncière selon les classifications , continue comme d’habitude de faire sortir clandestinement des sources d’emploi, et continue de nuire aux entreprises qui génèrent des revenus pour la ville.
J’appelle le maire à intervenir pour prendre le taureau par les cornes avant qu’il ne soit trop tard.
Trouvez une alternative même si elle est temporaire car jusqu’à ce que la succursale soit effectivement construite, il sera possible de trouver une solution future similaire à Netanya par le biais de l’ordonnance sur la taxe foncière.
Il est absolument interdit de laisser passer l’occasion et de rater à nouveau IKEA, à l’image du raté commis avec les jeunes d’Ashdod qui quittent la ville une heure plus tôt pour aller travailler ailleurs. »
Avant même cette réponse, le maire avait déjà fait connaitre sa position en faveur d’aller vers Ikea, et même les couloirs de la mairie étaient connus pour dire qu’il était furieux contre les trésoriers qui ont envoyé une lettre de réponse à Ikea, sans qu’il le sache au préalable, pouvant ajuster sa position et la possibilité d’être flexible avec eux.
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