Les bouleversements mondiaux qui ont suivi le Covid et les consquences de la guerre d’Ukraine ont généré une crise mondiale.
La multitude des mesures prises par les pays occidentaux pour boycotter les échanges internationaux de la Russie et de ses alliés (Chine, Iran…) a entrainé des contre-mesures portant préjudice a la mondialisation des échanges internationaux en général et en particulier aux échanges internationaux de céréales. La sécurité alimentaire du monde n’existe plus.
Pour faire face à ce risque, chaque pays, chaque communauté qui sent les risques d’insécurité alimentaire apparaitre doit apprendre les techniques d’exploitation de son environnement pour produire des aliments : culture, élevage, pêche,culture d’algues adaptées,…
Israël est concerné par ce problème de deux façons dans le cadre de son expertise exceptionnelle en tant que leader mondial
1- en agriculture pour tirer le meilleur parti de l’exploitation de l’environnement pour produire de la nourriture
2-en médecine pour traiter les malades de malnutrition des populations.
Les mesures prises :
1-faire de la ville d’Eilat et de sa région un centre national et international pour la production d’aliments de la mer et du désert. Pour cela l’Etat d’Israël a consacré une dotation financière (170 millions de NIS) pour sélectionner les domaines d’expertise qui seront présentées à Eilat, définir comment les présenter au public professionnel visitant Eilat , organiser des manuels de formation pour des stagiaires étrangers et pour leur exportation.
Les domaines d’expertise sélectionnés comportent par exemple :
1.1-l’aquaculture avec recyclage intensif,
1.2-la production en écloserie de bars et daurades royales,
1-3-le renforcement des capacités du laboratoire gouvernemental de contrôle de la qualité du poisson
1.4-la production alimentaire aquaponique à petite échelle –pisciculture et élevage intégrés 1-5- l’élevage de crabe de vase, ………
2- developper des relations de coopération dans ce domaine spécifique
La première conférence centrée sur les préoccupations relatives à la pénurie alimentaire et au climat s‘est tenue dans la ville d’Eilat du 18 au 20 octobre ; y ont participé Bahreïn, le Maroc, la Jordanie, Chypre et Malte.
Pour faire face à ce risque, chaque pays, chaque communauté qui sent les risques d’insécurité alimentaire apparaitre doit apprendre les techniques d’exploitation de son environnement pour produire des aliments :culture, élevage, pêche, culture d’algues adaptées,…
Israël est concerné par ce problème de deux façons dans le cadre des représentants de deux pays signataires des accords d’Abraham, le Bahreïn et le Maroc, de la Jordanie et des pays méditerranéens Chypre et Malte.
Le lien entre le désert et la mer offre de nombreuses possibilités de développer des technologies avancées sur lesquelles reposera la croissance alimentaire future », a déclaré Oded Forer, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural d’Israël’. L’État d’Israël dispose d’un énorme potentiel dans ce domaine et est déjà à la pointe de la recherche et du développement technologique. Cette conférence sera une impulsion en faveur de la coopération avec les pays de notre région confrontés à des défis et des climats similaires. ». Au cours de la conférence l’accent a été mis principalement sur les programmes de formation et la recherche universitaire dans le domaine de l’aquaculture, les algues, la pisciculture et la construction d’infrastructures afin d’améliorer l’écosystème dans les zones désertiques. (https://fr.timesofisrael.com/accords-dabraham-1er-sommet-sur-linsecurite-alimentaire-et-le-climat-a-eilat/)
Un accord de coopération agricole historique a été conclu entre Israël et Bahreïn, lors du Sommet international sur les technologies alimentaires de la mer et du désert.
Cet accord a pour objectif la promotion et l’élargissement de la coopération entre l’État d’Israël et le Royaume de Bahreïn dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage et de la sécurité alimentaire.
L’accord prévoit également un partage mutuel de connaissances et de technologies pour développer les produits agricoles et améliorer la qualité de leur production.
4-Developpement de l’action de formation de Mashav
MASHAV l’agence israélienne pour la coopération a été créé en 1958 avec pour objectif de transférer le savoir-faire technique et de former les populations à leur utilisation – initialement en Afrique subsaharienne, – MASHAV a formé plus de 300 000personnes issues de 140 nations en voie de développement jusqu’à présent.(https://fr.timesofisrael.com/le-mashav-israelien-entre-tikkoun-olam-interets-et-manque-de-budget/)
Dans les années 1960, alors que 35 pays africains passaient du statut de colonies à celui de nations indépendantes, le MASHAV a participé à la construction d’hôpitaux, d’aéroports, d’universités et de routes dans presque tous les États africains. En fait, tant d’experts israéliens ont travaillé sur ce continent – experts en agriculture, ingénieurs et médecins, entre autres – que deux écoles ont été ouvertes pour les enfants israéliens, une en Afrique de l’Est et l’autre en Afrique de l’Ouest. Dans les années 1960, il y avait plus de 30 ambassades israéliennes sur le continent. Mashav organise aujourd’hui la venue en Israël d’ingénieurs et de techniciens agricoles pour apprendre concrètement les techniques mises en œuvre .
Glick ,l’administratrice adjointe de l’Agence américaine pour le développement international a déclaré que l’USAID, l’agence de développement du gouvernement américain, se concentre sur l’approche numérique pour l’aide aux pays en développement.
« Quand les États-Unis soutiennent un pays, le but ultime est que ce pays soit sur la voie de l’indépendance », a déclaré Glick. « Il doit vraiment devenir autonome d’un point de vue numérique. Ses citoyens doivent disposer d’outils numériques pour participer pleinement à l’économie nationale, ainsi qu’à l’économie mondiale.»
« Lorsque les pays seront prêts à déployer des solutions 5G, Israël sera là avec l’USAID pour en assurer la sécurité numérique, la protection des données et d’autres éléments critiques pour leur déploiement », a déclaré Glick, ajoutant que l’Inde était un autre partenaire majeur pour les projets numériques de l’USAID. (https://fr.timesofisrael.com/usaid-declare-la-technologie-israelienne-essentielle-aux-pays-en-developpement/)
6-Developper la culture de la spiruline et diffuser les produits
La Start-up Israelienne Simpliigood est la première entreprise au monde à exploiter une technologie de production à grande échelle de biomasse de spiruline, une algue à haute qualité nutritive et très rentable. La spiruline est l’une des sources de protéines les plus nutritionnelles et végétales de la planète. Elle contient trois fois plus de protéines que la viande et permet de lutter contre l’anémie. La spiruline peut aussi remplacer le gluten, créer des textures, ou encore servir d’émulsifiant mais elle a surtout pour but de rendre notre alimentation plus saine et plus riche.
« Nous exploitons la spiruline fraîche avec des méthodes naturelles sans antibiotiques ni hormones. Nous pouvons aussi ajouter du goût et customiser les couleurs afin de lui donner une apparence très semblable à la réalité. Chez Simpliigood, elle est cultivée dans deux micro-fermes à la pointe de la technologie dans des étangs d’eau douce à 50 degrés pour conserver un environnement de croissance idéal », a affirmé Bach.
Notre entreprise a débuté il y a une dizaine d’années avec pour objectif de faire passer la spiruline d’un complément alimentaire luxueux à une base de notre alimentation ; puis nous avons commencé à la commercialiser. Nous essayons de produire des yaourts, du fromage, des glaces, du poisson et même de la viande à partir de la spiruline grâce à l’énergie solaire, au sel et à l’eau essentiels pour la cultiver », décrypte Bach Baruch CTO chez Simpliigood. Simpliigood offre une alternative étiquetée durable, abordable et propre avec une immense valeur ajoutée et en fournissant une source alimentaire peu transformée.(https://www.i24news.tv/fr/actu/israel/1665086919-israel-pionnier-dans-l-agriculture-du-futur)
A noter : la spiruline permet de traiter des enfants ayant subi la malnutrition et des ramener à la santé.
Ezra Banoun Novembre 2022