Tou BéAv, le 15 du mois de Av est en Israël la fête de l’amour ou des amoureux, qui n’est pas sans rappeler un certain 14 Février du calendrier géorgien. Concerts, manifestations culturelles estivales ou envoi de mots doux ponctuent cette fête laïque de l’amour…
Dans le temps, c’était le meilleur moment pour fonder un foyer juif car dans leur grande Kédoucha (sainteté), les premières générations voyaient le mariage comme le sujet le plus sacré de l’existence et donc rien d’étonnant qu’elles attendaient ce jour-là pour y organiser des rencontres.
Qu’en est il aujourd’hui ?
La famille est souvent citée comme l’une des institutions sociales les plus importantes et fondatrices de la société : elle remplit des besoins matériels et affectifs essentiels et joue un rôle majeur pour l’intégration des individus dans la société. Bien que les familles continuent à tenir ces rôles, elles ont subi, en tant qu’institution sociale, des transformations importantes ces dernières années. L’entrée dans la vie adulte est de plus en plus tardive, le nombre de mariages par an est en chute, tandis que le nombre de couples qui préfèrent une union libre augmente et que le mariage est désormais possible pour les couples homosexuels. Notre communauté n’est pas épargnée !
Tou BéAv – fête de l’amour et des âmes soeurs.
Un inconnu qui vous sourit, un ami à vos côtés depuis longtemps, peu importe de qui on tombe amoureux car l’importance est dans la spontanéité du sentiment et la magie qu’il apporte par la suite. Votre cœur va s’emballer, vos mains vont trembler et tout ça sans même que vous sachiez pourquoi !!! Tomber amoureux ? quel vertige !!!
Après le coup de foudre (ce n est pas toujours le cas) vient la passion et l’amour, il est naturel de vouloir à tout prix trouver celle ou celui qui les déclenchera. Ce sera peut-être une personne inconnue, une personne que l’on nous présente ou bien un ami tout simplement.
Tou BeAv est un jour propice aux prières pour demander à Hachem de nous donner le mérite de rencontrer notre MAZAL. Il est recommandé de se rendre sur le tombeau de Rabbi Yonathan Ben Ouziel, (le Rabbi des mariages) qui repose à Amouka en Galilée.
Que chacun puisse rencontrer son mazal très prochainement. Il ne tient qu’à nous de réinventer chaque année Tou BeAv, pour qu’elle reste la fête de l’amour sous toutes ses formes. Il ne faut pas laisser cette fête se diluer ! Car nous avons, plus que jamais, besoin d’amour. »
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