Malgré la crise sanitaire, le recours a la médecine esthétique est en constante hausse, notamment chez les 18-35 ans. Un phénomène dans lequel les réseaux sociaux jouent un rôle non négligeable. Face aux demandes extravagantes, les praticiens restent vigilants.
Le Dr Meir Weizmann nous explique pourquoi il est important que les praticiens de la médecine esthétique soient attentifs aux défis psychologiques de certains patients auxquels ils sont confrontés, alors que de nouvelles techniques apparaissent constamment et que l’offre de soins de médecine esthétique ne cesse de s’élargir.
Médecin généraliste, expert en médecine esthétique, et diplômé d’une université Parisienne, il reçoit la formation du Pr Meningaud, dans le service où la greffe du visage a été réalisée pour la première fois au monde. Il a reçu un certificat international en techniques d’injection et de comblement en chirurgie plastique et maxillo-faciale.
Parallèlement, il évoque le fait que beaucoup se tournent vers l’esthétique pour corriger, gommer et combler un sentiment de privation psychologique, il explique à quel point il est important d’être attentif aux besoins esthétiques et psychologiques des patients.
Selon le Dr Weizmann, c’est ca, le succès de la chirurgie.
Le but des procédures cosmétiques et esthétiques est généralement de rafraîchir l’apparence et d’aider les personnes à se sentir bien dans leur corps et avec leur image.
Mais lorsque les patients souffrent d’une image corporelle négative ou d’une perte de confiance en soi, même un changement cosmétique et esthétique n’aidera pas toujours.
Une étude publiée dans Plastic Surgery Reconstructive a révélé que dans certaines circonstances, les résultats physique et psychosociaux de la chirurgie plastique n’étaient pas positifs. Alors que la plupart des participants à l’étude ont signalé une amélioration du bien-être mental après la chirurgie, d’autres groupes n’ont pas montré de satisfaction – même lorsque l’analyse a présenté les résultats souhaités.
« Déterminez si l’intervention bénéficiera ou aggravera la santé physique et mentale globale du patient. »
Le Dr Weizmann explique dans le chapitre « Chirurgie esthétique et psychologie« , la question de l’importance de choisir la chirurgie la plus appropriée pour les patients, afin d’élever le niveau de satisfaction après la chirurgie.
« Les interventions chirurgicales peuvent donner une apparence fraîche et belle, mais elles ne permettront pas nécessairement aux patients de se sentir mieux, surtout lorsqu’il s’agit de défis psychologiques, nécessitant un traitement psychologique à la racine. »
De la première consultation à La première impression …
Le Dr Weizmann explique que l’un des paramètres importants dans cet aspect est l’écoute,
comme base pour un traitement ultérieur. « Lorsque les patients sont assis devant moi, j’essaie d’imaginer quel est le résultat souhaité et s’il faut une solution allant au-delà du traitement esthétique.
« En effet, mon œil est attiré par le visage comme un aimant. En quelques secondes, il se fait une »impression » disons plusieurs coups d’œil pour des prises de vue différentes. Déjà, il reconnait les points a corriger, il devine les pertes de volume, la qualité de la peau. D’autre part, la vision médicale reprend l’avantage et s’impose. Il faudra alors suivre un plan de consultation systématique afin de réussir a cerner la demande, évaluer la possibilité d’y répondre et enfin établir un plan de traitement…. »
Vous souhaitez poser une question sur des soins de médecine esthétique ?
Le Dr Meir Weizmann, donnera une conférence à Ashdod le dimanche 6 Mars prochain au salon de la journee de la femme et répondra à vos questions.