En 2021, la banque Mizrahi-Tefahot a connu son bénéfice le plus important depuis sa création, doublant pratiquement sa rentabilité atteinte en 2020 avec un bénéfice net de 3.188 milliards de shekels.
Plusieurs raisons à cela : l’acquisition de la banque Igoud conjuguée à l’augmentation du volume des crédits immobiliers, la banque détenant fin 2021, 40 % des parts de ce Marché.
La banque a distribué des dividendes pour un total de 1.5 milliards de shekels.
Le 01/03/2022, la banque Mizrahi-Tefahot a publié ses comptes de bilan et résultats pour l’année 2021 et ces derniers sont sans appel : avec un bénéfice net de 3.188 milliards de shekels, soit le double de celui réalisé en 2020, il s’agît d’un record historique pour la banque en termes de bénéfices.
Selon la banque, ces bénéfices sont à imputer à plusieurs facteurs : le réveil de l’Économie au sortir de la pandémie, l’acquisition de la banque Igoud, mais également l’arrêt des provisions exceptionnelles mises en place en 2020 pour parer à d’éventuelles faillites, provisions qui de fait ne pouvaient être affectées à quelque investissement que ce soit.
Ces bénéfices sont également à imputer au marché Immobilier qui rime avec crédit immobilier et 2021 fut une année record !
D’ailleurs, la banque a toujours eu une stratégie d’attaque dans ce domaine, se voulant être la banque de référence en termes de crédits immobiliers.
Ainsi, la banque a fait savoir qu’elle renouerait avec sa politique de ruissellement, à savoir la répartition de dividendes, prévoyant de distribuer l’équivalent de 40 % des bénéfices réalisés au cours du dernier trimestre 2021, soit 271.6 millions de shekels.
Ces répartitions de dividendes viennent s’ajouter à celles précédemment distribuées en 2021 et relatives aux bénéfices réalisés en 2020, soit 30 % de ce dernier à savoir 483 millions de shekels, mais également 752.7 millions de shekels qui représentent eux aussi 30 % des bénéfices réalisés aux cours des trois premiers trimestres 2021.
Au total, la banque Mizrahi-Tefahot aura distribué environ 1.5 milliards de shekels de dividendes.
Afin de situer la Mizrahi-Tefahot sur l’échiquier des banques en termes de distributions de dividendes réalisées en 2021, il convient de s’intéresser aux chiffres des autres banques publiés par le département “recherches” de la bourse de Tel Aviv : la banque Leumi a distribué 2 milliards de shekels en 2021, tandis que la banque Hapoalim n’a distribué que 617 millions de shekels.
Autre chiffre intéressant mis en lumière par le rapport, la rentabilité sur capitaux propres de la banque qui fut de 15.80 % en 2021, ainsi que le fait que la banque a enregistré une augmentation de la plupart des postes dans son bilan : les financements des ménages représentaient 271.4 milliards de shekels, soit une augmentation de 10.60 % par rapport à 2020 ; les épargnes des ménages totalisaient fin 2021 307.9 milliards de shekels, soit une augmentation de 8.30 % par rapport à l’année précédente ; le total du bilan atteint les 392.3 milliards de shekels à la fin 2021, une augmentation de 8.90 % par rapport à 2020 tandis que les capitaux propres de la banque ont atteint les 20.8 milliards de shekels, chiffre en augmentation de 10.50 % par rapport à 2020.
En ce qui concerne l’augmentation du volume des prêts hypothécaires, la Banque a indiqué qu’un total de 46.2 milliards de shekels furent décaissés dans le cadre d’acquisition et de rachats de crédits en 2021, contre 31.8 milliards de shekels en 2020, soit un bond d’environ 45 %.
En d’autres termes, la Mizrahi-Tefahot représentent environ 40 % des crédits décaissés en 2021, le volume total des prêts hypothécaires contractés durant cette même année étant de 116 milliards de shekels.
Lors de l’annonce des chiffres à la presse, le PDG a commenté ces derniers expliquant que “le retour de l’Économie à la normale a congestionné tout le système bancaire et en particulier le département des crédits immobiliers, qui a tourné à plein régime. Pour autant, nous avons pu surmonter l’augmentation significative des demandes, fournir un service de qualité à nos clients ce qui se traduit également par des bénéfices exceptionnels. “
