Un rapport annuel de l’OCDE qui examine les données sur la santé de ses 38 pays membres a révélé que les Israéliens boivent moins d’alcool et se suicident moins que les habitants d’autres pays. Mais il y a aussi des résultats négatifs. Voici tous les détails.

Au cours des deux dernières années, nous nous sommes plaints de notre système de santé , craignant qu’il ne s’effondre sous les exigences de la pandémie, alors les chiffres suivants pourraient vous surprendre.

Un rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques, qui examine les différents indices de santé de ses États membres, a révélé que la situation d’Israël n’est pas trop mauvaise.

Selon le rapport, l’espérance de vie moyenne d’un Israélien a augmenté ces dernières années et est supérieure de près de trois ans à la moyenne des hommes des pays de l’OCDE (81 en Israël contre une moyenne de 78,3). Chez les femmes, l’espérance de vie est encore plus élevée, bien que la différence soit moindre : 84,8 contre 83,6, soit environ un an de plus que la moyenne de l’OCDE. L’espérance de vie combinée de la population est de 82,9 ans, l’une des plus élevées de l’OCDE.

Il est important de noter que ces statistiques portent sur 2019, avant la COVID-19, il est donc possible que les données des prochains rapports montrent l’effet de la pandémie sur divers indices.

Pourquoi l’espérance de vie est-elle plus élevée en Israël ?

Le rapport montre quelques éléments plus importants sur le mode de vie israélien. Par exemple, le taux de consommation d’alcool y est nettement inférieur à la moyenne des pays de l’organisation, s’établissant à 3,1 litres par an, soit un peu plus du tiers de la moyenne de 8,8 litres des autres pays de l’organisation, ce qui en fait l’un des le plus bas de l’OCDE.

Une autre mesure dans laquelle Israël excelle est le taux de suicide. Ce nombre alarmant a augmenté en 2019, s’établissant à 6 pour 100 000 habitants. Cependant, ce taux ne représente qu’environ la moitié de la moyenne de l’OCDE, qui s’établit à 11,6.

En termes de tabagisme et d’obésité, qui affectent tous deux de manière significative l’espérance de vie, Israël se situe au milieu. Le taux de fumeurs en Israël en 2019 était de 16,4 % de la population âgée de 15 ans et plus, proche du taux moyen des pays de l’OCDE (16,3 %). Le taux d’obésité y était de 17,7 %, également similaire à la moyenne de l’OCDE (17,5 %).

Notre système de santé a-t-il cédé sous les exigences du coronavirus ?

Israël se classe au troisième rang de l’OCDE pour le pourcentage de ceux qui détiennent une assurance maladie volontaire, avec un taux de 84,1 %. Le taux des dépenses de santé par rapport au PIB en Israël est stable à 7,5 %, inférieur à celui de la plupart des pays de l’OCDE (27e sur 37), la moyenne du groupe étant de 8,9 %.

Le taux de médecins actifs pour mille habitants est inférieur d’environ 9 % à la moyenne des pays de l’OCDE et se situe à environ 3,3 médecins pour mille habitants. Le taux d’infirmiers pour mille habitants est l’un des plus faibles de l’OCDE avec cinq infirmiers pour mille.

Le taux de lits d’hospitalisation générale en Israël est également relativement faible par rapport aux autres pays membres de l’organisation (quatrième à partir du bas de la liste), se situant à environ 2,2 lits pour mille personnes, contre une moyenne de 3,5 dans le OCDE .

Le taux d’appareils IRM par million d’habitants en Israël est de 5,1. Malgré l’augmentation significative ces dernières années du nombre de machines, Israël est dans une position basse par rapport à la moyenne de l’OCDE de 17, seuls le Mexique et la Colombie ayant un taux inférieur à l’État juif.

« Les données de l’OCDE reflètent fidèlement l’état du système de santé en Israël, qui affiche d’excellents résultats, mais avec des ressources relativement faibles », a déclaré le directeur général du ministère de la Santé, le professeur Nachman Ash. Il a dit qu’au cours des deux dernières années, le personnel de la santé s’est surpassé plus que jamais et a mené le système de santé vers l’excellence, et il l’en a remercié. Les systèmes de santé du monde entier sont désormais confrontés à un bouleversement et il s’attend à ce que les données de l’OCDE montrent des résultats très intéressants dans les années à venir.

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