Le ministère de la Santé a annoncé ce mercredi l’ajout de plusieurs nouveaux pays à sa liste de nations « rouges » interdites en raison de la propagation du COVID-19.
La France, l’Espagne, les Émirats arabes unis, l’Irlande, la Norvège, la Finlande et la Suède seront tous ajoutés à la liste, a indiqué le ministère.
La décision prendra effet dans la nuit de dimanche à lundi.
Il est interdit aux Israéliens de se rendre dans les pays figurant sur la « liste rouge » et les ressortissants étrangers de ces nations ne peuvent pas entrer en Israël.
Les Israéliens qui reviennent de ces pays sont obligés d’entrer en quarantaine à l’hôtel jusqu’à ce que leur premier test COVID soit négatif, mais ils doivent rester en quarantaine à domicile pendant sept jours, indépendamment de leur parcours vaccinal.
La liste « rouge » comprend déjà la majeure partie de l’Afrique ainsi que le Royaume-Uni et le Danemark.
Après un tollé, l’accès des non-vaccinés aux centres commerciaux ne sera pas limité
Le ministère de la Santé a annoncé finalement mercredi qu’il allait annuler une demande antérieure selon laquelle seules les personnes vaccinées contre le COVID recevraient des bracelets leur donnant accès à tous les magasins à l’entrée des centres commerciaux.
Le plan initial consistait à renforcer les restrictions relatives au COVID dans le commerce en autorisant uniquement les personnes ayant reçu leur dose de rappel à entrer dans les magasins non essentiels des centres commerciaux.
Toutes les personnes entrant dans les centres commerciaux seraient contrôlées, et seules les personnes munies d’un « passeport vert » se verraient remettre un bracelet leur permettant d’entrer dans tous les magasins, tandis que les personnes sans bracelet n’auraient accès qu’aux magasins essentiels comme les supermarchés et les pharmacies.
Mais après le tollé suscité par ce plan, le ministère a déclaré qu’il revenait sur ce projet, sans préciser quelle serait l’alternative.
Selon des informations parues dans la presse israélienne, de nombreux magasins avaient promis de ne pas se conformer aux nouvelles directives et prévoient de faire appel devant la Haute-cour.
« On ne va pas commencer à étiqueter les clients. Si l’État d’Israël veut qu’on fasse des contrôles à l’entrée du centre commercial, qu’il fasse donc appel à la police. Les employés ne s’en chargeront pas », auraient dit différents gérants à la Treizième chaîne.
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