Une question adressée au maire concernant la lenteur de la mise en œuvre de l’accord sur le toit à Ashdod l’a amené à expliquer en détail pourquoi divers projets ont été retardés et en quoi « l’accord sur le toit » est une solution pour les jeunes couples.
Le membre du conseil municipal d’Ashdod, Vladimir Boroda, a posé une question au maire et lui a demandé pourquoi il y avait eu de nombreux retards dans la mise en œuvre de l’accord-cadre.
Il a également demandé à quel stade en sont les différents projets qui ont déjà commencé la construction et quel est le budget de l’administration de l’accord-cadre.
Le Dr Yehiel Lasri a d’abord expliqué le contexte de la signature de l’accord-cadre : « Dans les années qui ont précédé la signature de l’accord-cadre, l’opinion dominante était qu’il n’y avait plus de terrain destinés a la construction dans la ville et que dans les années à venir, les seuls projets possibles seraient des projets de rénovation urbaine avec bien sûr des délais de réalisation assez longs. Le manque de logements a conduit à une situation dans laquelle les jeunes de la ville ont commencé à quitter Ashdod », a expliqué le Dr Lasri.
Il a ajouté que dans le cadre de sa vision de trouver des solutions de logements abordables pour les jeunes couples d’Ashdod, « un travail important a commencé sous la direction du directeur municipal et en collaboration avec les organismes d’ingénierie dirigés par l’ingénieur municipal. Il est également important de noter que la volonté de donner la priorité aux jeunes couples, ″l’accord-cadre sur le toit″ a également prévu un mix d’appartements composé de 40% de logements jusqu’à 75 mètres carrés, 40% jusqu’à 100 mètres carrés et 20% plus de 100 mètres carrés. Pour les jeunes couples un prix abordable leur est proposé.
Le directeur de l’accord-cadre mis en place en mai 2018, a, comme le maire l’a expliqué,
géré des dizaines de projets, dont le quartier du Park Lachish (environ 2400 logements),
un ensemble immobilier »Sur l’Avenue » (environ 690 logements), le quartier « quartiers Sud », le Complexe de la City , le complexe sportif, l’échangeur sortie Sud et plus encore.
Le montant de l’enveloppe budgétaire pour ces projets jusqu’à présent est d’environ 6 millions de shekels, entièrement financée par le ministère du Logement.
Selon le Dr Lasri, il y a eu de nombreux facteurs qui ont causé les retards et il donne un exemple : « Le plan du « Parc Lachish » a été contesté et retardé en raison d’une pétition de l’Association des Entrepreneurs qui a même conduit à l’annulation du plan par le tribunal de district. À la suite d’un recours de l’État et de la municipalité contre la décision de la Cour suprême, un compromis a été trouvé qui a permis la réalisation de la grande majorité du projet.
Et comme vous le savez, jusqu’à présent, des appels d’offres ont été publiés pour plus de 1700 logements, un promoteur a même été sélectionné pour construire les 1028 premiers logements du complexe. Le prix fixé par ce promoteur est de 11 600 NIS le mètre carré, ce qui représente un coût d’environ 1 million de NIS pour un appartement de 75 mètres carrés.
Dans les prochains jours, l’entrepreneur retenu débutera également les travaux d’aménagement du quartier. Des entrepreneurs ont déjà été sélectionnés pour le complexe qui comprend 692 logements, et nous estimons que la mise en œuvre du plan et le démarrage de la construction débuteront au cours de l’année prochaine.
Dans ce complexe, les prix proposés par les promoteurs se situent entre 10 200 et 11 700 NIS le mètre carré, ce qui représente un coût compris entre 900 000 NIS et 1,05 million de NIS pour un appartement de 75 mètres carrés.
Concernant le projet des jeunes situé dans le quartier Youd Guimel, programmé pour la construction de 440 logements destinés à de la location, a été retardé par la municipalité dans le cadre du respect des principes de la direction de la ville sur la réduction des logements quartier Tet Vav. Il a également été publié que ce projet commencera également à être exécuté dans l’année à venir. Malheureusement, à la lumière du changement de gouvernement, les plans ont été modifiés par le ministère du Logement et l’attribution de logements aux jeunes couples a été réduite à environ 50 % seulement. Nous savons que les barrières à la promotion de la construction de quartiers résidentiels sont nombreuses, nous travaillons donc en collaboration avec les responsables du ministère du Logement afin de promouvoir au maximum ces projets. »
Le maire conclut ses explications en disant que « l’accord sur le toit d’Ashdod, qui permet la promotion de la construction résidentielle pour les jeunes couples en coopération avec l’État, est à notre avis la seule démarche stratégique pouvant favoriser de manière significative la construction de logements pour les jeunes couples à Ashdod. » Nous savions à l’avance que ce sont des terrains pour lesquels il y a des processus de planification et des changements de coûts qui prennent beaucoup de temps et pourtant c’est la bonne solution pour la ville et sa population et nous continuerons à la promouvoir. »
Source en Hebreu – Kan-ashdod
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