L’association « DOR HADASH » qui s’occupe de la alya et de la Klita de familles juives francophones a permis à de nombreux olim de s’installer à Nof Hagalil : « Les 24 familles de nouveaux immigrants qui sont venues en ville ne sont que les premières car dans nos listes des dizaines d’autres doivent rejoindre le Paysage de Galilée cette fin d’année et tout au long de l’année 2022″ à précisé la présidente Patricia Hassoun.
Entre Nof Hagalil et la communauté juive de France, un pont direct et privilégié s’est construit depuis un an. L’association « DOR HADASH » et la municipalité travaillent de concert pour accueillir dans les meilleures conditions les futurs olim dans cette belle région.
Ce partenariat est né d’une part de la volonté du maire, Ronen Plot, d’élargir le cercle des communautés d’immigration qui s’installent dans sa ville et d’autre part de faire connaitre à la communauté juive française les atouts de Nof Hagalil, située au coeur de la Galilée.
Ronen Plot, qui occupait auparavant le poste de directeur général du ministère de l’Immigration et de l’Intégration, a expliqué que le potentiel d’immigrants en provenance de France etait important car tout le monde ne peut prétendre vivre dans les villes côtières pour des raisons économiques. En effet, leurs choix sont déterminés par des critères autres comme la nature, la qualité de vie, une ville moderne en plein developpement, un taux de chomage inexistant, un enseignement de haut niveau pour les jeunes, du logement 30 % moins cher que le prix du marché Israelien, des infrastructures sportives performentes… », a-t-il déclaré.
Le premier olé français, Jonathan Goldcher, est arrivé dans la ville il y a environ huit mois, son intégration a été si réussie qu’il s’est porté volontaire pour aider l’association « Dor Hadash » dans son action aupres de la communauté juive française. Sa prise de responsabilité et d’initiatives ont amené le Maire à le recruter comme »proyecteur » d’aliyah pour s’occuper officiellement des olim francophones.
« Je travaillais dans la police en France et je ne connaissais pas du tout l’existence de Nof Hagalil. La communauté Francaise ne connaît que les grandes villes et ne soupçonne pas tous les avantages qu’il y a à vivre dans une commune de 45 000 habitants comme Nof Hagalil », a déclaré Jonathan, notant que son intégration réussie dans la ville a été entendue dans diverses communautés juives et a suscité beaucoup d’intérêt.
Patricia Hassoun, présidente de « Dor Hadash » a déclaré : « Les Juifs de France commencent à découvrir et à apprecier les paysage de Galilée, l’arrivée des premières familles n’est qu’un début. Les olim avec notre soutien travaillent actuellement à la création d’un centre culturel francophone, ils occupent tous un Job d’appoint l’après midi après l’oulpan, participent à des ateliers de bilans de competences et d’accompagnement à l’emploi. Des shabbats communautaires, des cours de torah dispensé par le Rav Yehouda Lobetsky mais également des soirées « detente » font partis de leur quotidien »
Jack Bargil, chargé des relations extérieures dans l’association affirme que l’explication de la alya d’immigrants en provenance de France résulte en grande partie du Corona.
« Le corona a affecté la situation économique des Juifs français, la classe moyenne a été gravement touchée, de sorte que de nombreuses familles ne peuvent pas se permettre d’acheter des maisons chères dans les villes côtières du pays ni même à Jerusalem, ville qu’ils affectionnent particulièrement », a-t-il expliqué.
Le premier noyau d’olim, composé de 24 familles, dont certaines avec de jeunes enfants, a été reçu ce lundi 25-10-2021 salle du conseil municipal par le Maire et la directrice du Misrad Haklita municipal. L’occasion leur a ete donnée de se presenter individuellement et de faire connaitre leurs attentes professionnelles auxquelles Ronen Plot a été très receptif.
Cette rencontre passionnante s’est passée dans une ambiance festive. Les olim qui ont déjà commencé à apprendre l’hébreu ont surpris le maire en s’exprimant moyennement dans leur nouvelle langue et en lui annoncant que la plupart d’entre eux avaient déjà intégré des emplois locaux et inscrit leurs enfants dans les écoles et les jardins d’enfants.
« Nous avons trouvé ici une ville chaleureuse et accueillante avec des habitants toujours prêts à nous aider et une municipalité qui nous fournit toute l’aide nécessaire et au-delà », ont déclaré les immigrants avec enthousiasme.
La directrice du Misrad Haklita municipal, Svetlana Jakubowicz, a noté qu’en plus de l’immigration en provenance de France au cours de l’année 2021, plus de 900 nouveaux immigrants sont arrivés à Nof Hagalil, dont environ 750 de la communauté Bnei Menashe. Les autres olim sont arrivés d’Amerique du Sud, des Etat Unis, de pays d’Europe de l’ Est.
« Le maire a annoncé fièrement que le début de l’année 2021 a été une année d’immigration malgré le corona, le nombre d’immigrés qui sont venus dans la ville a quintuplé par rapport à l’année précédente », a-t-il déclaré.
Communiqué Municipal Nof Hagalil
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