La décision du conseil d’administration de l’Office de Tourisme d’ Ashdod d’approuver la construction d’un brise-lames flottant à Ashdod a provoqué des réactions de colère de la part des surfeurs de la ville qui s’y opposent fortement.
« Si c’est pour en faire une « piscine de mer », allez construire d’abord une piscine municipale pour une ville de 250 000 habitants », écrit l’un des surfeurs. L’association des surfeurs de la ville réfléchit entre-temps aux démarches à entamer.
Le maire adjoint Shimon Katzenelson répond : « Nous n’avons pas et n’avions pas l’intention de construire des brise-lames le long de toutes les plages de la ville».
Il s’agit d’un brise-lames respectueux de l’environnement qui sera construit au début de la saison balnéaire et démantelé à la fin pour l’entretien et le stockage, mais les surfeurs craignent que ces aménagements saisonniers endommagent gravement les plages ainsi que les nombreuses activités nautiques menées par la plus grande communauté de surf d’Israël
« Des milliers de surfeurs vont être blessées par la décision stupide de gens qui voient au mieux la mer à travers un écran dans leur salon », a écrit l’avocat Assi Crispin, un surfeur actif et bien connu d’Ashdod, en réponse au message de Katzenelson. Katzenelson ferait bien de reconsidérer cela de manière professionnelle et pas seulement sous la pression des parties prenantes.
Anat Arad a écrit : « Une décision choquante. Une structure en plastique laide. Un autre élément qui sape la magnifique ressource naturelle dont Ashdod a été bénie. Ashdod est actuellement l’un des meilleurs producteurs de surfeurs du pays et attire également de nombreux surfeurs étrangers. Monter ce vilain brise-lames, c’est se tirer une balle dans le pied. Annulez ce projet, On peut toujours reconnaître ses erreurs. »
« C’est triste de voir cela malgré toute la prise de conscience qui existe aujourd’hui pour la durabilité et l’environnement croissant dans le monde », a écrit le surfeur Bar Rosenblatt.
« La municipalité est à la traîne et fait des choses tellement inutiles et horribles qui nuisent à l’environnement, aux sports et aux résidents. »
En réponse aux réactions de colère des surfeurs, Katzenelson a répondu : « Nous n’avons pas et n’avions pas l’intention de construire des brise-lames le long de toutes les plages de la ville. Ashdod a la chance d’avoir une longue plage de 7,5 km. Le brise-lames est un pilote qui est destiné à une section bien précise sur l’une des plages du Nord et ne sera utilisé que pendant la période de baignade. »
« L’avantage de ce type de brise-lames flottant est qu’il peut être démonté en hiver », a ajouté Katzenelson. « La plage appartient à tous les résidents – baigneurs et surfeurs, et le brise-lames s’adresse aux baigneurs qui veulent une mer un peu plus calme. »
Pendant ce temps, l’Association pour la promotion du surf et des sports nautiques à Ashdod examine simultanément toutes les démarches pour se lancer dans une lutte contre cette décision.
L’association a déclaré : « Le 11 octobre 2001, l’association pour la promotion du surf et des sports nautiques de la ville d’Ashdod a convoqué une représentation distinguée de surfeurs, de marins et d’amateurs de sports nautiques en coopération avec des consultants juridiques et des représentants du personnel de ce sercteur d’activité, pour analyser les moyens a mettre en place pour sauver les plages de la ville de la décision de Shimon Katzenelson. Une action lancée sur les réseaux sociaux a fait sensation. Au cours de la réunion qui a suivi, des stratégies d’action pour la lutte et la manière de les mettre en œuvre ont été examinées.»
Source Ashdodnet.com
©ashdodcafe.com