À partir de dimanche, plus d’un million d’Israéliens perdront leur pass sanitaire après qu’un changement de politique ait dicté qu’un rappel de vaccin de COVID-19 soit requis six mois après avoir reçu les deux premières doses.

Les données du ministère de la Santé lundi ont montré que 4 710 716 Israéliens ont été vaccinés avec deux doses il y a six mois, mais seulement 3 243 641 d’entre eux ont reçu une dose de rappel.

Même en soustrayant les centaines de milliers de personnes infectées par le COVID-19 au cours des six derniers mois, ce qui signifie qu’elles n’auraient pas besoin de la troisième dose de vaccin, le nombre de personnes qui n’auront plus ce que l’on appelle le Green Pass ou pass sanitaire dépassera le million.

Le pass n’est valable qu’une semaine après avoir reçu la dernière dose requise, et pendant six mois après. Le document, détenu par ceux qui sont vaccinés ou qui se sont rétablis du COVID-19, permet d’accéder à de nombreux lieux et événements publics, y compris les restaurants et les musées.

Un pass sanitaire temporaire peut être obtenu grâce à un test de dépistage du virus négatif, qui doit être payé sauf si la personne n’est pas admissible à la vaccination.

Par ailleurs, le ministère a annoncé cette semaine que les patients guéris du COVID-19 devront recevoir une seule dose de vaccin contre le coronavirus après avoir été diagnostiqués, afin de rester éligibles pour recevoir un Pass sanitaire. Auparavant, toutes les personnes ayant récupéré étaient éligibles.

De plus, à partir de dimanche, les personnes infectées après avoir reçu un vaccin ne conserveront leur laissez-passer que six mois supplémentaires. Ensuite, le ministère réexaminera ces cas, a-t-il déclaré.

Israël – le premier pays à offrir officiellement une troisième dose – a commencé sa campagne de rappel COVID-19 le 1er août, en la déployant initialement aux personnes de plus de 60 ans. Il a ensuite progressivement baissé l’âge d’éligibilité, pour finalement l’étendre à toute personne âgée de 12 ans et plus qui ont reçu la deuxième injection il y a au moins cinq mois.

Le cabinet de haut niveau sur les coronavirus se réunira également dimanche pour la première fois en un mois, le Premier ministre Naftali Bennett étant censé résister à l’imposition de nouvelles restrictions sur les coronavirus malgré des centaines de nouveaux décès dus au COVID.

Depuis la dernière réunion du cabinet du coronavirus, plus de 600 Israéliens sont morts du COVID-19. Le nombre de cas graves dans l’ensemble est légèrement inférieur à ce qu’il était alors, avec 760 enregistrés le 30 août, contre 641 lundi.

Lundi, les chiffres du gouvernement plaçaient le taux de reproduction de base du virus, qui mesure la transmission, à 0,78. Tout nombre supérieur à 1 indique que les infections sont en augmentation, tandis qu’un chiffre en dessous indique qu’une épidémie diminue.

Alors que la quatrième vague d’infections en Israël a enregistré un nombre record de cas quotidiens, le nombre de patients nécessitant une hospitalisation est resté inférieur aux épisodes précédents, ce que les experts attribuent aux taux de vaccination élevés du pays.

Le nombre de morts depuis le début de la pandémie est passé lundi à 7 684. Septembre est le deuxième mois consécutif où Israël a enregistré au moins 500 décès, après qu’août ait vu 609 décès attribués au COVID-19.

Dans le même temps, les chiffres du ministère ont montré 3 819 nouvelles infections dimanche, poursuivant une lente tendance à la baisse, bien que les tests aient tendance à baisser fortement au cours des week-ends. Le taux de positivité des tests dimanche était en baisse à 4,19 %.

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