Selon le point de vue ordinaire, si cet enfant qui hurle irrite, c’est tout simplement parce qu’il incarne une situation que je repousse. Je la repousse tant que je ne peux pas la supporter, littéralement, c’est-à-dire tant que je refuse de me mêler à elle, d’y prendre part, après avoir accepté qu’elle fasse un peu partie de moi. Entre le monde extérieur et moi-même, il y a donc une coupure. Il y a deux entités n’ayant trouvé aucun canal de communication.
En un mot, c’est bien cette dualité qui fatigue et décourage. Si l’on voulait aller à peine plus loin, on pourrait volontiers rappeler que le mot hébreu sina, la haine, est de la même famille que chnaïm, deux. La haine est moins un sentiment qu’un état. La haine, c’est l’état de séparation par excellence, qui résulte d’une absence de lien […]
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Analyste, je partage mon intérêt pour la construction de soi. J’aide par ailleurs des personnes en souffrance à se reconstruire.
david@torahcoach.fr