Le ministère israélien de la Santé n’a pas encore rendu de décision définitive sur la sécurité du vaccin Pfizer chez les enfants ; Israël a enregistré jusqu’à présent 70 cas d’inflammation cardiaque chez les adolescents vaccinés.
En attendant l’approbation finale du ministère de la Santé, Israël devrait commencer à vacciner les enfants âgés de 12 à 15 ans contre le virus Covid-19 le 6 juin 2021, a annoncé dimanche le ministère.
Il y a environ 600 000 enfants dans cette tranche d’âge en Israël.
Lors d’une réunion dimanche, des représentants du ministère de la Santé ont informé les prestataires de soins de santé que dans un premier temps, les vaccinations seraient effectuées dans les écoles, offrant un accès maximal aux jeunes de tous les secteurs.
Les services d’urgence du Magen David Adom, qui ont aidé les prestataires de soins de santé plus tôt dans la campagne de vaccination, devraient être chargés de vacciner les élèves. Plus tard, les prestataires de soins de santé seront informés des membres de ce groupe d’âge qui n’ont pas encore été vaccinés et reprendront la campagne de vaccination.
Suivant les traces de la Food and Drug Administration des États-Unis, l’Agence européenne des médicaments a approuvé l’utilisation d’urgence du vaccin de Pfizer chez les adolescents âgés de 12 à 15 ans au cours du week-end. Le ministère de la Santé attend que son équipe d’experts en pandémie décide d’autoriser ou non la vaccination des adolescents.
Le ministère a recueilli des données sur les adolescents qui ont souffert d’une inflammation cardiaque dans la semaine suivant la réception du vaccin Pfizer. Environ 70 cas ont été signalés en Israël à ce jour. La myocardite, une inflammation du muscle cardiaque disparaît souvent sans complications et peut être causée par divers virus.
Le ministère compare la prévalence des plaintes d’inflammation cardiaque après l’inoculation, aux dernières années et compare les cas d’inflammation cardiaque chez les adolescents vaccinés et non vaccinés.
Comme la plupart des cas d’inflammation cardiaque ont été signalés lors de la réception d’une deuxième dose du vaccin, l’une des options proposées permettrait aux adolescents de recevoir une dose au lieu des deux doses habituelles du vaccin.
« Nous sommes attaqués pour avoir retardé une décision et être prudents », a déclaré Hezi Levi, directeur général du ministère de la Santé. « Nous tenons des pourparlers et rassemblons du matériel. En ce qui concerne les rapports d’inflammation cardiaque, nous sommes prudents dans notre examen de tous les cas, pour voir s’il existe un lien entre les événements et les vaccins. Nous parcourons tous les dossiers médicaux et vérifions tout. »
Source Israel Hayom en hebreu
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