Près de 7 000 jeunes motocyclistes âgés de 15 à 24 ans ont été blessés dans des accidents de la route dans les villes et les villages israéliens au cours de la dernière décennie, dont 94 ont été tués. A Ashdod, un total de 172 jeunes motocyclistes ont été blessés, dont un mortellement.
Le deux-roues est caractérisé par l’instabilité. L’inexpérience sur la route des jeunes conducteurs qui viennent d’obtenir leur permis de conduire expose les 15-24 ans à un risque accru d’accidents de la route.
Rien qu’en 2020, 820 jeunes conducteurs de motos et de scooters ont été blessés en Israël, contre 779 en 2019 – des chiffres publiés par la »Green Light Association ».
La grande majorité (652) des accidents ont eu lieu en zone urbaine.
En examinant le nombre de décès lors d’accidents, on peut voir que la majorité de ces accidents mortels ont eu lieu en zone urbaine également. Malgré la pandémie de corona et la faible circulation routière pendant cette période, il y a eu une augmentation du nombre de victimes au cours de l’année écoulée.
Erez Kita, PDG de la « Green Light Association » a déclaré : « Ces dernières années, il y a eu une augmentation constante du nombre de motocyclistes tués. Dans de nombreux cas, ce sont des garçons, dont certains n’ont pas encore terminé leurs études secondaires, et derrière chaque décès, il y a une famille dont la vie a été détruite. »
Selon lui, l’Etat d’Israël les a abandonné. « Au lieu de renforcer leur sécurité, dit-il, le ministère des Transports a choisi de « couper » les budgets destiné à l’installation de bandes de protection dans les rails de sécurité qui blessent et tuent les motards.
« De plus en plus de gens choisissent d’utiliser des motos et des scooters, en particulier dans le domaine des courses », a ajouté Kita, « et malheureusement il y a des entreprises dont les employés travaillent avec des véhicules dangereux, sans instruction et sans moyens de protection appropriés ».
« Le ministère des Transports et de la Sécurité routière doit comprendre que nous sommes dans une situation d’urgence et donc l’argent doit être restitué au profit de l’installation de pistes de protection pour les motocyclistes et d’exiger des entreprises de coursiers qu’elles les forment afin d’éviter ou de limiter le nombre accidents que nous déplorons. »
Comme mentionné, un permis moto peut être obtenu à un âge plus précoce qu’un permis voiture. Le processus d’obtention d’un permis est bon marché et rapide, les véhicules et leur entretien sont moins chers que les autres véhicules et en plus l’utilisation de scooters et de motos atténue les problèmes de stationnement et les embouteillages qui caractérisent l’État d’Israël. À la lumière de tout cela, de nombreux jeunes en Israël choisissent d’apprendre et de conduire des motos et des scooters.
Selon la « Green Light Association », les problèmes fondamentaux qui caractérisent les jeunes qui conduisent des véhicules à deux roues sont les dangers liés à leur conduite.
« La formation donnée aux jeunes est problématique et déficiente. De plus lors de l’obtention du permis ils ne sont pas tenus de conduire pendant une certaine période accompagnés d’un chauffeur vétéran, qui guidera et comblera leur inexpérience sur les routes ». A ce jour, on déplore le pourcentage très élevé de jeunes impliqués dans des accidents de moto par rapport aux autres âges. »
18 décès par an en moyenne : Selon la Green Light Association, au cours de la dernière décennie, il y a eu une augmentation progressive du nombre de jeunes motocyclistes tués dans des accidents de la route.
Au total, 190 motocyclistes et jeunes conducteurs de scooter (jusqu’à l’âge de 24 ans) ont été tués au cours de la dernière décennie, une moyenne de 19 chaque année.
En 2020, 22 motocyclistes et jeunes conducteurs de scooter ont été tués dans des accidents de la route.
Le nombre de jeunes conducteurs titulaires d’un permis 2 roues en 2019 est estimé à 8,3 %, mais le % des décès cette année-là était estimée à 40,9 % parmi l’ensemble des conducteurs tués sur les routes, soit près de cinq fois plus.
La Green Light Association : « On peut estimer que le manque de formation approfondie et appropriée est l’une des causes des accidents corporels des conducteurs de 2 roues. »
Sources : Ashdodnet
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