Caroline Daigueperse-Vaultier
Si le dernier Conseil municipal a bien voté contre la fin du jumelage avec la ville israélienne, le « vœu » de l’opposition NPA avait été jugé « légitime » par une conseillère municipale

L’ex-avocate Caroline Daigueperse-Vaultier dit avoir « sauté au plafond » en découvrant l’échange du Conseil municipal du 4 mai autour du sort du jumelage entre Bordeaux et la ville israélienne d’Ashdod, jumelage noué en décembre 1984 et dont elle fut l’initiatrice.

L’opposant NPA Antoine Boudinet avait appelé la majorité a renoncer à celui-ci, mettant notamment dans la balance « l’apartheid israélien » à l’égard des Palestiniens. Le Conseil municipal a voté contre mais Pascale Roux, conseillère municipale déléguée à la solidarité internationale, avait jugé ce « vœu tout à fait légitime » et soutenu l’appel au boycott des produits israéliens. « Je trouve ça indécent, inadmissible », continue Caroline Daigueperse-Vaultier.

Par ailleurs ancienne présidente de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) Gironde, elle considère le positionnement municipal « très mou », « ce qui ne m’étonne pas de l’actuelle équipe municipale ». Et de voir dans le boycott une « expression nouvelle de l’antisémitisme ». A contrario, elle plaide pour les « activités extrêmement constructives » menées dans le cadre du jumelage, notamment dans les années 90, à travers divers voyages organisés en Israël.
source : sudouest.fr