Les Israéliens vivant à l’ étranger qui veulent rentrer à la maison avec leurs enfants doivent s’engager à les nationaliser ou à faire faire un passeport israélien, selon les nouvelles directives du ministère de l’ Intérieur.
De nombreux Israéliens attendent depuis un an ou plus en raison de la pandémie de rendre visite à leur famille en Israël et ils espéraient y emmener leurs enfants cet été. Mais les nouveaux règlements peuvent mettre ces plans en suspens pour certains, qui se hérissent des nouvelles exigences.
Auparavant, pendant la pandémie, les parents devaient demander une dispense spéciale pour amener leurs enfants sans passeport israélien en Israël (comme tout étranger qui veut entrer en Israël). Mais depuis le 2 mai, selon les nouvelles directives, les parents doivent s’engager à obtenir pour leurs enfants un passeport israélien dans les 60 jours suivant leur voyage de retour.
«J’ai été choquée quand j’ai vu qu’en vertu de la loi, je devais demander la citoyenneté israélienne pour ma fille pour qu’elle se rende en Israël», dit Charlotte Cohn, une citoyenne israélienne vivant à New York depuis 20 ans. Elle espérait amener sa fille de 15 ans en Israël pour une fête de famille et rendre visite à sa mère âgée. Elles sont venues plusieurs fois auparavant et n’ont jamais eu de demandes de nationalisation à faire pour leur fille.
«Cela me dérange – cela prend du temps, des efforts et de l’argent. Cela semble arbitraire », a-t-elle déclaré.
BEAUCOUP de parents ISRAELIENS sont tellement bouleversés et confus à propos de ce qu’ils appellent la «citoyenneté forcée», qu’ils se sont tournés vers WhatsApp puis les groupes Facebook (lorsque WhatsApp a atteint sa limite). Cette semaine, un nouveau groupe Facebook a été formé, appelé (en hébreu) « Israéliens en Israël – L’effort de changement – Admission des mineurs sans passeport » et a déjà rassemblé 1 500 membres.
Certains sont des parents israéliens mariés à des non-Israéliens qui ne veulent pas que leurs enfants obtiennent un passeport; d’autres sont des parents célibataires qui ne peuvent pas emmener leurs enfants en Israël parce que leur conjoint (non israélien) ne leur donnera pas l’autorisation pour la demande d’un passeport israélien. D’autres n’ont tout simplement pas le temps ni l’énergie de rassembler tous les documents à temps pour un voyage d’été.
source Jpost.com en anglais
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