Le ministre de la Santé Yuli Edelstein: « Nous devons tout mettre en œuvre pour ouvrir le maximum possible le système scolaire avec le moins de risques pour les élèves. »
Les Israéliens ont reçu jeudi une nouvelle série de mesures contre les coronavirus de la part du gouvernement après plus d’un mois de changements minimes.
> Dans les classes de 11e et 12e année où 65% des élèves sont vaccinés, les capsules ne sont plus nécessaires
> Les élèves de quatrième année n’ont plus besoin d’apprendre en capsules
> Les collèges (de la 7e à la 10e année) qui décident de participer au programme de test «Defending Education» sortent de leur système de capsules. Même s’ils ne participent pas à ce programme, ils peuvent apprendre jusqu’à quatre capsules (par opposition aux deux précédentes)
> Les élèves de la 1 à la 3e année qui suivent des programmes parascolaires peuvent désormais se mélanger avec d’autres classes – jusqu’à 28 enfants
> Le nombre de personnes pouvant apprendre dans un beit midrash ou participer à un rassemblement pédagogique sera porté entre 1000 et 3000 selon la taille de la salle dans laquelle il se déroule les cours
Le gouvernement a également voté le reclassement de la ville de Lakiya afin qu’elle ne soit plus considérée comme grise et que les étudiants puissent retourner à l’école.
Ces nouvelles réglementations pédagogiques sont valables jusqu’au 13 avril pour l’instant.
LES ANNONCES de ces décisions ont été rendues le jour où Israël a atteint le plus bas nombre de cas graves en quatre mois soit 280.
Selon le ministère de la Santé, seulement 0,5% des personnes dépistées mercredi ont été testées positives. Seuls 274 nouveaux cas ont été diagnostiqués.
Plus tôt dans la journée de jeudi, le ministre de la Santé Yuli Edelstein a souligné l’importance d’ouvrir davantage le système éducatif. «Nous devons tout mettre en œuvre pour ouvrir le maximum possible avec le moins de risques pour les élèves», a-t-il déclaré, rappelant au public qu’à part les élèves de 11e et 12e année, les jeunes ne sont pas vaccinés.
Pfizer travaille à obtenir l’approbation de ses vaccins par la Food and Drug Administration pour une utilisation sur des adolescents âgés de 12 à 16 ans. Si cela réussit, le ministère de la Santé a annoncé qu’il pourrait commencer à vacciner cette tranche d’âge dès le mois de mai.