Netanyahu a reçu la majorité des approbations pour former le prochain gouvernement, battant le dirigeant de Yesh Atid, Yair Lapid.

52 membres de la Knesset (Parlement israélien) ont recommandé lundi M. Netanyahou auprès de Reuven Rivlin pour réunir une coalition, tandis que 45 députés souhaitaient voir Yaïr Lapid, chef du parti Yesh Atid chargé de cette mission.

Dans son discours, Rivlin a déploré d’avoir présidé six  Knessets  au cours de son mandat de sept ans. Il a pleuré en décrivant les divisions dans la société israélienne.

Reuven Rivlin a rappelé que, « selon le tribunal et la loi, un Premier ministre même inculpé peut continuer à occuper ses fonctions ». Mais Bibi n’est pas coupable, il est en procès. Il n’y a aucune preuve d’inculpation dans le dossier, que des témoignages douteux à charge extirpés par une police politique.

M. Netanyahou dispose désormais de 28 jours pour tenter de constituer une coalition pouvant gagner le soutien de la majorité à la Knesset. (En potentiel les 7 députés de Benett, il faut en trouver deux autres pour arriver à la majorité de 61).

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu commencera mercredi à rencontrer les alliés de droite et le chef de Yamina Naftali Bennett jeudi dans le but de former ce qu’il a appelé un «gouvernement fort et homogène», après que le président Reuven Rivlin lui ait donné à contrecœur le mandat de former une coalition ce mardi.

La stratégie de Netanyahu consistera à faire pression à la fois sur Bennett et le chef du parti religieux sioniste Bezalel Smotrich pour qu’ils rejoignent la coalition même si elle est soutenue par le Ra’am (Liste arabe unie) du député Mansour Abbas. Une possibilité est que Yamina se joigne à lui alors que les partis Abbas-Kara et Abbas soutiennent la coalition de l’extérieur.
Lors d’une réunion de faction du Likud, Netanyahu a déclaré aux députés que la construction d’une coalition ne serait « pas une tâche facile mais pas impossible ».
« L’objectif est à portée de main et je pense que nous pouvons y arriver », a-t-il déclaré.
Netanyahu a juré d’arrêter la paralysie politique. Il a déclaré qu’il serait « le premier ministre de tout le monde » et, en référence  à Gideon Saar, il a appelé à la fin des boycotts politiques.
Bennett a dit à sa faction qu’il négocierait avec Netanyahu. Mais il a également laissé entendre qu’il continuerait ses pourparlers de coalition pour un gouvernement dirigé par lui-même et le chef de Yesh Atid, Yair Lapid, affirmant qu’il ferait tout ce qu’il peut pour empêcher une cinquième élection.
« Pendant la campagne, j’ai refusé de mentir même si cela m’aurait aidé et je refuse toujours de mentir », a déclaré Bennett. « Israël a besoin d’un gouvernement de droite stable qui mettra fin au chaos et à la haine et reflétera le consensus national et la volonté de la nation. »
Dans un signe de tension au sein du « camp du changement » auto-déclaré, Bennett a mentionné qu’il ne céderait pas à la pression pour renoncer à ses valeurs de droite. Les députés de Yesh Atid, du Parti travailliste et du Meretz se sont plaints que Bennett en demandait trop dans les pourparlers qui ont commencé.
Foudroyant le chef du parti religieux sioniste Bezalel Smotrich, Bennett a déclaré que certains entraîneraient Israël à une cinquième élection.
Affaire à suivre ….
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