Les indicateurs hebdomadaires de la Banque d’Israël indiquent une reprise rapide de l’économie, avec une augmentation de 6% des achats par carte de crédit la semaine dernière et une augmentation de 31% depuis la mi-février lorsque le verrouillage et d’autres restrictions ont commencé à être levés. Les niveaux de trafic routier domicile-travail continuent également d’augmenter, mais restent à 80% du trafic normal avant la pandémie en raison du taux de chômage élevé et de l’augmentation du nombre de personnes travaillant à domicile.
La Banque d’Israël est la banque centrale d’Israël, chargée de maintenir la stabilité du système financier en Israël, y compris la stabilité des prix à la consommation. Il administre et met également en œuvre la politique monétaire en Israël, mène des opérations de change, s’occupe des réserves de change pour protéger la viabilité et la compétitivité de l’économie du pays, et supervise et réglemente le système bancaire et les opérations de l’infrastructure du marché financier. La Banque d’Israël a également le droit exclusif d’émettre des billets et des pièces en shekel israélien.
Selon Israel Hayom ( בנק ישראל: הנתונים מגלים – המשק מתאושש במהירות ), les économistes israéliens prévoient une hausse continue de l’économie et une baisse du déficit, de sorte que d’ici la fin de 2021, l’économie israélienne croîtra de 5,3% par rapport à 2020, et le déficit diminuera d’environ 7%.
En janvier, les exportations des entreprises israéliennes de haute technologie ont bondi de 9,6% par rapport à décembre (désaisonnalisé) et ont augmenté de 7% par rapport à la moyenne du dernier trimestre de 2020. Le secteur de la haute technologie a augmenté de 19% en 2020 et constitue 8,8% du PIB total. Cette expansion rapide des exportations de haute technologie a contribué à une amélioration des recettes fiscales du gouvernement, notamment une augmentation de l’impôt sur les plus-values, mais aussi à la poursuite de l’appréciation du shekel, qui devrait se poursuivre.
Cette hausse de la valeur du shekel explique la faiblesse de l’industrie israélienne, qui ressort de l’indice des directeurs d’achat (PMI), qui a reculé de 0,1 point en février à 49,4, avec de faibles commandes à l’exportation (43,2 points).
Le taux de chômage du pays est tombé à 15,4%, mais selon Leader Capital Market, les données sur le chômage ne diminueront pas de manière significative jusqu’à l’abrogation ou la modification des indemnités de chômage aux Israéliens qui ont perdu leur emploi à cause de la pandémie et préfèrent désormais ces avantages à la recherche travail.
L’inflation devrait légèrement augmenter, les indices des mois à venir étant relativement élevés, principalement en raison de hausses saisonnières, mais aussi en raison de la hausse des prix du carburant suite aux perturbations de l’approvisionnement mondial en pétrole en raison du blocage temporaire du canal de Suez.
Leader Capital Market s’attend à ce que la reprise rapide conduise la Banque d’Israël à apprivoiser son implication sur les marchés obligataires et des changes, quoique progressivement. Mais si la valeur du shekel continue d’augmenter par rapport au dollar et aux autres monnaies, la banque poursuivra probablement sa politique d’achat de milliards de dollars pour préserver la compétitivité des exportations israéliennes.
source : www.jewishpress.com en anglais
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