Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré mardi qu’en plus des quatre accords de paix signés le mois dernier avec les pays arabes, «quatre autres accords de paix sont en cours».
«Je me suis engagé à prendre soin des citoyens d’Israël et je le fais avec une mission profonde. J’ai apporté des vaccins et quatre accords de paix, il y en a quatre autres en route », a déclaré Netanyahu dans une interview dans les studios d’Ynet, la branche en ligne du journal israélien Yediot Aharonot.
Netanyahu n’a pas voulu révéler les noms des pays, mais il a dit que la raison pour laquelle il avait manqué un récent rassemblement du Likud dans la ville d’Ashkelon était parce qu’il devait prendre un appel de 45 minutes d’un «dirigeant régional» en bord de route car la réception téléphonique à l’intérieur de sa limousine blindée n’était pas bonne.
Il y a des spéculations sur les pays impliqués, mais Jared Kushner a peut-être déjà révélé les quatre. Dans un article le week-end dernier du Wall Street Journal, le gendre et conseiller principal de l’ancien président Donald Trump a affirmé qu’il s’agissait de l’Arabie saoudite, du Qatar, d’Oman et de la Mauritanie.
La normalisation avec l’Arabie saoudite est déjà à l’horizon, après que le royaume a changé sa politique pour permettre au trafic aérien israélien d’utiliser son espace aérien, a noté Kushner. Le renforcement officieux des liens entre Israël et l’Arabie saoudite ces dernières années a conduit à la rencontre historique en Arabie saoudite en novembre dernier entre Netanyahu et le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane.
«La table est mise, Biden devrait saisir l’occasion», a écrit Kushner, encourageant le président américain à poursuivre l’élan mis en place avec les accords d’Abraham qui ont été signés l’année dernière à la Maison Blanche.
En vertu des accords d’Abraham, les Émirats arabes unis (EAU), Bahreïn, le Soudan et le Maroc ont établi des relations diplomatiques avec Israël. Avec les précédents là-bas, le Kosovo, l’un des rares pays musulmans d’Europe, a établi une ambassade à Jérusalem.
«Le tremblement de terre géopolitique qui a commencé avec les accords abrahamiques n’est pas encore terminé», a déclaré Kushner.
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