La Commission européenne a dévoilé les contours du passeport sanitaire qui permettrait de se déplacer librement dans les pays de l’UE sans quarantaine obligatoire. Le « certificat vert numérique » pourrait aussi bien intégrer des certificats de vaccination que des tests Covid-19 négatifs, ou bien encore des tests sérologiques. Les certificats de vaccination comprendront ainsi la date et la nature de la vaccination, ainsi que le nombre de doses reçues. Seuls les vaccins Pfizer/BioNTech, Moderna, AstraZeneca/Oxford, et Johnson & Johnson, autorisés sur le sol européen, seront pris en compte. Emmanuel Macron a indiqué ne pas vouloir rendre ce passeport obligatoire.
VACCIN – Une douzaine de pays de l’Union européenne, dont la France, ont suspendu le vaccin AstraZeneca après la survenue de cas de thromboses après injection. Pour l’heure des enquêtes sont en cours, mais aucun lien de causalité n’a été identifié. La reprise des injections avec ce vaccin dépend de l’avis de l’Agence européenne des médicaments qui doit être rendu ce jour. Devant les sénateurs, le président de Sanofi a défendu la stratégie de son groupe de ne pas développer un vaccin à ARN messager, mais d’utiliser une technologie mieux maîtrisée par Sanofi qui prend toutefois plus de temps. Le dirigeant a également annoncé que le groupe produirait d’ici septembre 20 millions de doses par mois du vaccin BioNtech et de Johnson & Johnson, destinés aux patients européens. Evelyne Renaud-Garabedian l’a interrogé sur l’investissement de Sanofi dans une biotech permettant de réduire les délais des essais cliniques.
CONJOINT – L’ordonnance du Conseil d’État du 12 mars 2021 a suspendu l’application des dispositions du décret n° 2021-99 du 30 janvier 2021 qui exigeaient, pour tout retour en métropole, l’existence et la preuve de « motifs impérieux ». Or cette suspension ne concerne pas les personnes de nationalité étrangère qui souhaiteraient rejoindre leur conjoint français en métropole. Evelyne Renaud-Garabedian a demandé au ministre de l’Intérieur si une suppression ou du moins un assouplissement de l’obligation de motif impérieux pour ces personnes était envisagé afin d’éviter les situations d’éloignement familial. (voir la question ici). Ceci semble avoir été accepté par le Gouvernement dont nous attendons une confirmation officielle.
source : www.alliancesolidaire.org