Ce Jeudi soir 10 décembre, nous procéderons dans le monde entier à l’allumage des bougies de Hanoukka, et chaque soir de la semaine nous ferons de même en ajoutant une nouvelle bougie.
L’allumage de ces bougies qui représente non seulement la commémoration du miracle de la fiole d’huile mais bien d’autres miracles liés les uns aux autres, est un ravissement pour tous et une source de réjouissances pour les enfants en dégustant les soufganiyoth pleines de confiture ou d’autres pâtisseries délicieuses.
L’enseignement de la tradition permet de comprendre une autre dimension de Hanoukka : après que Moïse soit descendu avec les deuxièmes tables du Sinaï, HaShem avait ordonné que commence la collecte des divers articles nécessaires à la construction du Mishkan. Cette collecte eut lieu au lendemain de Yom Kippour et la construction du Tabernacle eut lieu immédiatement de telle sorte que le Mishkan fut prêt à Hanouka MAIS, HaShem désirait que l’inauguration du Mishkan eût lieu le 1er Nissan et IL promit que le 25 kislev aurait lieu, un jour, l’inauguration du Miskan… C’est l’une des raisons pour lesquelles le fait d’allumer chaque soir les bougies de Hanoukka apporte à toute personne qui s’attache à cet allumage des mérites particuliers et si importants nous confie la Hassidout que la personne (homme, femme ou enfant) accumule des mérites d’une telle force que même si (qu’à D ne plaise) s’il s’agit de quelqu’un d’impie il bénéficiera d’un petit capital de mitsvot !
De plus, il est important de savoir que pour Hanoukka les 50 portes pour la réception des prières sont ouvertes et qu’à chaque soir en prononçant les berakhoth de « léhadlik ner Hanoukka  » et « ……shé assa nissim la avoténou » nous invitons la Shekhina chez nous car chaque berakha contient 13 mots donc en tout 26 mots qui correspondent au Tétragramme (youd ke vav ké)…
Encore un mot, n’oublions pas qu’à Hanoukka on a l’habitude de donner aux enfants de l’argent de poche en hébreu : demé hanoukka et en yiddish le hanouka guelt. On joue aussi à la toupie sur les quatre facettes de laquelle se trouvent gravées les initiales des mots « ness gadol haya sham (en diaspora) » et « ness gadol haya po » (en Israël) ce qui rappelle qu’un grand miracle eut lieu là-bas/ici…
Joyeux Hanoukka à vous tous mes amis et souhaitons que la lumière des bougies de Hanoukka arrivent à chasser les ténèbres imposées par le corona/covid
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