Le gouvernement a approuvé dimanche une proposition visant à accélérer l’approbation des licences médicales pour les immigrants dans les professions du secteur médical. Dans le passé, les travailleurs de la santé immigrés ont été confrontés à des obstacles de taille pour faire reconnaître leurs licences. Souvent, leurs demandes étaient rejetées et même lorsqu’elles étaient approuvées, le processus pouvait prendre des années.
Mais aujourd’hui, à l’ère de la pandémie de coronavirus, le gouvernement a décidé d’accélérer le processus et le Premier ministre Benjamin Netanyahu a souligné l’importance de cette étape : «Aujourd’hui, je soumets au gouvernement la décision d’éliminer les obstacles à l’emploi des immigrants dans les professions médicales pour approbation. Nous devons nous efforcer d’aider les immigrants à s’intégrer sur le marché du travail en Israël, et cette proposition vise à favoriser le potentiel d’emploi des nouveaux immigrants en médecine. Les olim de France, ont bénéfcié de l’un des systèmes de santé les plus avancés au monde, et les obstacles bureaucratiques restent des obstacles bureaucratiques et rien de plus.
«Cette décision favorisera bien sûr l’Etat et renforcera ainsi les effectifs des médecins en Israël – un domaine toujours en demande surtout de nos jours.»
La décision signifie que des centaines de médecins et autres membres du personnel médical qui ont immigré en Israël ces dernières années seront absorbés plus rapidement dans le système de santé publique et augmenteront les effectifs du personnel soignant en faveur des patients.
Le ministre de la Santé Yuli Edelstein a salué la décision en déclarant : «Je salue la décision du gouvernement. En tant que représentant des immigrés par le passé, je me souviens de tous les directeurs du ministère de la Santé depuis des générations avec lesquels j’ai combattu sur ce sujet. Je sens maintenant que c’est un moment historique où des années d’injustice ont été corrigées. Aujourd’hui cela encourage l’alyah et constitue une excellente nouvelle pour les professionnels de la santé issus de immigration. Au-delà de cela, l’État d’Israël a besoin de chaque médecin, de chaque infirmière et de chaque ambulancier. Ils constitueront un plus significatif face aux énormes tâches qui attendent le système de santé.
La proposition a été avancée par la ministre de l’Aliyah et de l’Intégration Pnina Tamano-Shata. Les médecins ayant cinq ans d’expérience recevront une exemption clinique qui leur permettra de travailler, tandis que les infirmières expérimentées pourront subir des tests cliniques de manière à minimiser les barrières linguistiques. Les cours suivis à l’étranger et en ligne seront évalués rapidement et avec une plus grande flexibilité. Parallèlement, des comités professionnels seront créés pour examiner des exemptions supplémentaires pour les professions médicales.
Tamano-Shata a déclaré: «Au cours de la dernière décennie, environ 10 000 nouveaux immigrants formés aux professions médicales et paramédicales ont immigré en Israël, et chaque année, plus de 300 médecins immigrés sont admis dans le système de santé. Je suis heureuse que le gouvernement ait approuvé la décision que j’ai prise avec le Premier ministre et le ministre de la Santé, car elle favorisera grandement des centaines de nouveaux immigrants qui sont déjà arrivés en Israël, elle encouragera et accélérera l’immigration de milliers d’autres, et aidera le système de santé publique à lutter contre le corona. »
Israël souffre d’une pénurie de professionnels de santé depuis des années et se situe derrière la moyenne de l’OCDE pour les médecins et les infirmières.
Le commentaire du Premier ministre sur les professionnels de la santé en provenance de France peut avoir été initié par un long travail du Fonds national juif, de la municipalité de Nahariya, du ministère de l’Aliyah et de l’intégration et de l’Association israélienne d’absorption des communautés, qui a récemment amené 13 familles, chacune avec au moins un professionnel de santé, originaire de France à Nahariya pour procurer des soins de santé dans les zones mal desservies de Galilée.
Source : www.jpost.com en anglais
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