Le nanosatellite TAU-SAT1, conçu, développé, assemblé et testé au nouveau Centre de Nanosatellite de l’Université de Tel-Aviv, a été envoyé ces jours-ci à l’Agence spatiale nationale du Japon (JAXA) pour une dernière batterie de tests avant son départ pour l’espace. Construit par une équipe d’étudiants et de doctorants de l’université, TAU-SAT1 surveillera le rayonnement cosmique dans l’espace et collectera des données scientifiques qui permettront de concevoir des moyens de protection pour les astronautes et les systèmes spatiaux.
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Il s’agit d’un satellite de recherche qui mènera un certain nombre d’expériences en orbite. Entre autres, il mesurera le rayonnement cosmique dans l’espace. « On sait qu’il existe dans l’espace un mouvement de particules énergétiques qui provient du rayonnement cosmique », explique le Dr. Meir Ariel, Directeur du Centre de Nano-Satellite de l’Université. « Notre mission scientifique est de surveiller ce rayonnement et de mesurer le flux de particules et ses produits. Il faut comprendre que l’environnement spatial est un environnement hostile pour l’homme mais aussi pour les systèmes électroniques. Lorsque ces particules heurtent des astronautes ou des équipements électroniques dans l’espace, elles peuvent causer des dommages importants. Les données scientifiques qui seront collectées par notre satellite permettront de concevoir des moyens de protection pour les astronautes et les systèmes spatiaux. À cette fin, nous avons prévu que ce sattellite puisse réaliser un certain nombre d’expériences, qui ont été développées par le Département de l’environnement spatial du Centre de recherche nucléaire Soreq ».
Ce n’est qu’un début
TAU-SAT1 a été envoyé ces jours-ci à l’Agence spatiale nationale du Japon ‘JAXA’ pour subir les derniers tests avant son lancement dans l’espace. Du Japon, il sera envoyé aux États-Unis, où il est destiné à « embarquer » sur un vaisseau spatial d’approvisionnement de la NASA et de la compagnie Northrop Grumman, destiné à être lancé vers la Station spatiale internationale de la NASA au premier trimestre 2021. Après son arrivée à la station, un bras robotique le propulsera vers l’orbite terrestre basse (OTB). Nous le suivrons (de loin) également sur les réseaux sociaux de l’Université de Tel-Aviv. Vous êtes invité à suivre avec nous son voyage à la poursuite de l’inconnu. Recherchez le hashtag # tau2space sur Facebook et sur les stories Instagram.
Le satellite devrait être actif en tout pendant plusieurs mois. Comme il n’a pas de moteur, sa trajectoire s’estompera avec le temps sous l’effet de la traînée atmosphérique et il finira par se consumer dans l’atmosphère et par nous revenir sous forme de poussière d’étoile. Mais selon le Dr. Amrani, le lancement de TAU-SAT1 n’est qu’une première étape pour l’Université de Tel-Aviv qui se joint à présent à la « nouvelle conquête spatiale ».
« La réalisation de toutes ces activités y compris le lancement du satellite dans une période de deux ans seulement n’aurait pas été possible sans la collaboration de nombreux services: la direction de l’université qui a soutenu le projet et la mise en place des infrastructures sur le campus, le Prof. Yossi Rosenwaks, Doyen de la Faculté d’ingénierie, les Prof. Sivan Toledano et Haim Suchowski de la Faculté des sciences exactes, le Prof. Colin Price de l’Ecole Porter, et par-dessus tout, l’équipe du projet qui a pris en charge la R&D 24 heures sur 24: Elad Sagi, Dolev Bashi, Tomer Nahum, Idan Finkelstein, le Dr Diana Laufer, Eitan Schlisel, Eran Levin, David Greenberg, Sharon Mishal Et Orly Blumberg ».
https://www.ami-universite-telaviv.com
Photos:
1. et 2. : Dernières inspections en salle blanche (Crédit: Université de Tel-Aviv).
3. : L’équipe sur le campus, avant le départ pour l’aéroport. Le satellite est dans la valise (Crédit: Université de Tel-Aviv).