Accueil Favoris « Psy & Coaching » L’importance des mots en analyse par David...

« Psy & Coaching » L’importance des mots en analyse par David Benkoël, analyste !

0

J’aurais tendance à préférer le terme « analyse » à celui de « psychothérapie ». Ce terme met à mon avis mieux en valeur l’implication du patient, lequel doit réellement être l’artisan de sa guérison.

Du coup, l’analyste, quelle serait sa fonction ?
Tout simplement l’aider dans sa progression. Cette aide alterne différentes phases. On trouve par exemple les phases d’écoute, celles de recherche commune, celles de soutien voire de conseil. On traverse également des phases d’illumination entre guillemets, où le patient accède soudain à une compréhension inédite, ainsi que des silences, parfois redoutés mais à tort, car ils sont plus profitables qu’on ne le croit. Enfin, il y a l’élaboration des outils grâce auxquels le patient pourra prolonger le travail amorcé en séance, jusqu’à l’autonomie complète.

Ce travail que le patient, aussi appelé analysant, et l’analyste mènent ensemble, repose sur une certaine constante sans laquelle la guérison est strictement impossible.
Pour déterminer cette constante, posons-nous la question : comment survient la guérison ? Puisque de façon générale le mal réside dans la confusion, ce qui est susceptible de l’endiguer, c’est la clarté. Nous avons donc là le procédé, à savoir l’analyse, les acteurs que sont l’analysant et son analyste, le support qui est la clarté.

Et l’outil, quel est-il ? L’outil, ce sont les mots. Car une notion claire c’est une notion que l’on est capable d’appréhender, c’est-à-dire d’intégrer à ses propres représentations mentales dont la base est le langage, sorte de pont entre le symbole et le sens.

Ainsi, avec le support des mots, les objets psychiques qui sont par essence cachés, inaccessibles, imprévisibles même au point d’être inquiétants, deviennent de plus en plus maîtrisés. Émotion, fantasme, complexe, pulsion, transfert, névrose : les voici qui sortent tous de l’anonymat, pour ainsi dire. Quand l’analysant nomme, quand il nomme au plus juste, il est réellement dans son rôle. En analysant ce dont il souffre, il reprend le contrôle de lui-même par un procédé résolument conscient, car actif et réfléchi. Il cherche, il devine, il comprend, il construit. Par de simples mots.

David Benkoël
Analyste, je partage mon intérêt pour la construction de soi. J’aide par ailleurs des personnes en souffrance à se reconstruire.
david@torahcoach.fr


Vous avez aimez ? faites nous le savoir en nous envoyant un petit message d’encouragement ashdodcafe@gmail.com

Quitter la version mobile