Le test de dépistage ultra rapide de la #Covid-19 developpé au centre médical Sheba arrive en Europe via Virusight Diagnostic, une coentreprise nouvellement créée du centre d’innovation ARC Newsight Imaging du Centre médical Sheba.

Dans un effort inédit pour maintenir les aéroports internationaux ouverts et assurer la sécurité des voyages pour les touristes et les hommes d’affaires dans l’ère COVID-19, Virusight Diagnostic, une nouvelle entreprise AI (Intelligence Artificielle) entre le Centre Médical Sheba- ARC Innovation Center et Newsight Imaging, a signé une lettre d’intention pour le dépistage rapide des passagers avec ICTS Europe , un fournisseur de premier plan de sécurité dans les principaux aéroports du monde.

Le test consiste à se gargariser avec une petite quantité de rince-bouche spécial et à le cracher dans un tube à essai.
Un essai du test le mois dernier impliquant quelque 400 personnes à Sheba a montré une précision d’environ 95%.
«Les tests seront immédiats, abordables et surveillés, afin que les aéroports et les compagnies aériennes puissent optimiser le niveau de sécurité en atténuant le risque d’infection au COVID-19», indique le communiqué.
Le test de gargarisme utilise SpectraLIT, le dispositif d’analyse spectrale portable et précis de Newsight Imaging, pour déterminer la présence du virus COVID-19.

Ce nouveau test par gargarisme fabriqué en Israël pour détecter les coronavirus est en cours de déploiement dans les aéroports européens, après qu’une grande société de sécurité aérienne a fait le nécessaire pour le mettre en œuvre.

Un accord fraîchement entériné permettra de tester les gargarismes dans deux aéroports européens d’ici quelques jours ou semaines, alors que des programmes pilotes sont déjà en cours dans 12 hôpitaux internationaux, a indiqué au Times of Israel Eli Assoolin, qui a dirigé l’équipe de développement.

ICTS vient d’accepter d’essayer le SpectraLIT et a signé une lettre d’intention déclarant qu’il le déploiera au niveau international s’il s’avère efficace, une fois l’approbation réglementaire reçue.

« Nous pensons que notre solution sera la solution de facto pour les voyages aériens », indique M. Assoolin au Times of Israel, en précisant qu’il prévoit que des millions de ses tests seront réalisés dans les mois à venir.

Image d’illustration : Une femme se gargarise en utilisant du bain de bouche dans un verre. (Tharakorn ; iStock by Getty Images)

Il a déclaré qu’il s’attendait à voir l’outil de dépistage rapidement déployé dans deux aéroports européens, intégrée aux bornes en libre-service dont dispose déjà l’ICTS pour vérifier la température corporelle et imprimer les cartes d’embarquement.

« Une fois que l’appareil aura fait ses preuves dans un aéroport, nous pourrons – en un mois, formation et tout le reste compris – l’installer dans des dizaines d’aéroports », prévoit-il.

Oren Sapir, président et directeur général d’ICTS Europe, a commenté : « Alors que les restrictions de voyage sont progressivement levées, l’innovation et la technologie continueront à être au centre de la reprise de l’industrie, et nous sommes donc fiers et extrêmement heureux de nous associer à Virusight pour dévoiler SpectraLIT ».

De gauche à droite : Eli Assoolin, PDG de Newsight, le professeur Eli Schwartz du centre médical Sheba, et Eyal Yatskan, co-fondateur de Newsight, avec la machine pour tester les échantillons de gargarismes. (Autorisation de Newsight)

La technologie a été testée sur 400 personnes à Sheba, et a fait preuve d’une précision d’environ 95 %.

« Nous avons choisi Virusight en raison de son efficacité éprouvée en matière de diagnostic », a expliqué M. Sapir.

Les tests réguliers nécessitent des prélèvements dans le nez ou la gorge et des procédures en laboratoire qui prennent beaucoup de temps et qui sont effectuées par un personnel qualifié. SpectraLIT s’appuie sur l’intelligence artificielle pour interpréter la lecture d’un échantillon de gargarisme.

Il fait briller la lumière à travers l’échantillon et sur une puce spéciale. Une partie de la lumière est absorbée, et le reste est détecté par les capteurs. Ce processus est connu sous le nom de détermination de la signature spectrale de l’échantillon : la matière reflète différentes signatures lumineuses, selon sa composition.

Les outils d’intelligence artificielle ont permis aux développeurs de construire un modèle pour définir la marque du bain de bouche d’une personne positive pour un coronavirus, par opposition à ceux d’une personne non infectée.

Le Dr Eyal Zimlichman, directeur de l’innovation chez Sheba, a décrit le nouvel accord comme un « jalon important » pour Virusight et a déclaré « La santé numérique va transformer les soins de santé, et c’est un exemple de plus de l’utilisation de la technologie de l’intelligence artificielle pour atténuer le COVID-19 ».

Times of israel en Anglais

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