« Un long programme de réhabilitation coûteux et dangereux sera nécessaire »
Le PDG de l’aéroport Ben Gourion a averti vendredi que le pays était « à quelques jours du point de non-retour » concernant l’industrie aéronautique, fustigeant la manière dont la crise financière était gérée et la « stagnation » dans laquelle se trouve le gouvernement.
« Nous sommes à quelques jours avant le point de non-retour, à partir duquel un long programme de réhabilitation coûteux et dangereux sera nécessaire », a écrit Shmuel Zakaï sur sa page Facebook.
« Après tant de temps sans activité, de nombreux professionnels, des pilotes aux équipes au sol, ont vu leur compétence opérationnelle s’éroder, et les ramener à des vols sûrs et efficaces prendra des mois », a-t-il prévenu.
Israël, où la plupart des voyages à l’intérieur et à l’extérieur du pays se font par voie aérienne, des dommages à long terme à l’industrie de l’aviation constitue « un énorme préjudice économique pour l’industrie du tourisme et des affaires », selon le responsable.
« Cette semaine, les vols civils ont repris leurs activités dans le monde, même dans les pays où le taux de contamination est élevé », a-t-il rappelé affirmant que « nous sommes en mesure de lancer une aviation civile sûre, même à l’ombre du coronavirus ».
« Que les Israéliens partent ou pas en vacances – ce n’est pas le problème. Il s’agit d’une blessure grave pour une industrie composée de dizaines de milliers de personnes, de centaines de professions, d’entreprises auxiliaires et de supporters. Tous sont paralysés », a-t-il déploré.
Tout en soulignant que le coronavirus était « une pandémie dangereuse et mortelle », M. Zakaï a déclaré qu’il était « impératif d’apprendre à vivre avec, et à gérer ses risques, car il ne va pas disparaître de si tôt ».
« Vivre avec la maladie signifie prendre des décisions sur la base d’une gestion professionnelle des risques et réduire la probabilité de contamination, et non pas laisser le virus prendre le contrôle de la vie ».
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