Jewish immigrants from the US, making Aliyah (Immigration to Israel) and set to enlist in the Israeli army as lone soldiers, pose with an Israeli flag upon their arrival at the Ben Gurion International Airport near Tel Aviv on August 17, 2016. / AFP PHOTO / GALI TIBBON

Comment surmonter les difficultés de l’Alya : l’acculturation, gagner sa vie, apprendre la langue, se faire des amis, etc.?

S’il y a une chose qui ressort jusqu’à présent de toutes les discussions sur le sujet, c’est que les parties concernées sont très claires : les  » franco-israéliens » disent : « Qu’attendez-vous ? La situation en Europe est terrible, et de toute façon, Israël est notre maison !  »

Et puis les autres répondent : « Que pensez-vous, que c’est si facile ? Nous avons des emplois, nous avons des enfants de tous âges qui pourraient ne pas s’adapter, nous avons de la famille ici … il y a tout simplement trop de choses à gérer ! »

De toute évidence, les deux parties ont raison. D’un coté, chaque juif à le droit au retour sur sa terre et en même temps, pour beaucoup de gens, il est tout simplement trop compliqué de tout quitter et de recommencer une nouvelle vie.

Les fondateurs de l’association DOR HADASH ont identifiés les ressentis justifiés de nombreux Juifs français : « Idéalement, je voudrais vivre en Israël. Mais il y a des raisons objectives qui rendent improbable cette possibilité à ce stade de ma vie. Si j’avais fait le pas plus tôt, avant ou juste après mon mariage, ou peut-être même plus tôt que ça, je serais là maintenant, tout comme ma famille, mes enfants et mon travail. Je n ai pas les moyens, Israël est financièrement inaccessible, ou bien… « . Le moment est venu de changer votre destin !!!

Après un an de reflexion,  »l’incubateur d’alya pour français modestes » propose une alternative novatrice aux célibataires et familles modestes (age limite 50 ans) afin de les aider à réaliser leur rêve. Le but est de changer le moule de l’alya traditionnelle et d’inviter ces futurs olim à envisager un autre mode d’alya plus rassurant et prometteur pour une meilleure intégration par l’immersion.

Notre programme d’une année propose un accompagnement à l’intégration sociale et professionnelle des olim français en Israël. Donner des clés aux futurs olim pour devenir autonomes est l’objectif de notre l’association.

Il apporte un appui en terme :
– d’hébergement
– d’apprentissage de la langue en oulpanim et en immersion
– de formation professionnelle en alternance et d’intégration à l’emploi en entreprise
– d’accompagnement administratif
– d éducation

Concretement comment fonctionne l’incubateur ?

Pendant une année les personnes adhérantes au concept seront accueillies dans une ville ou contact humain, échange, compréhension et apprentissage des codes sont l’essence même de ce programme. Yeruham, charmante petite ville du Neguev en plein devenir près de Beer Sheva,  a été choisie pour y implanter l’incubateur. 

Détails sur le programme pour tous

La formule de base du projet est la même pour les familles et les personnes célibataires avec quelques légères différences dans les lignes directrices. Les droits des olim (sal Klita) leur seront versés directement pendant toute cette durée.

  • Au cours des six premiers mois, pendant que les parents étudient à l’Oulpan le matin, les enfants seront dans les structures éducatives en fonction de leur âge. Les jardins d’enfants et les écoles primaires sont ouverts de 7 heures à 16 heures tous les jours sauf le vendredi, et le shabbat durant toute l’année. Pour les enfants des classes primaires, cours de sionisme, religion et histoire juive les après-midis ainsi que des activités culturelles et sportives (Tsaharon).
  • Les participants au programme sont hébergées dans des logements d’une surface correcte correspondant à leur composition. Pour les célibataires, possibilité de co-location. (loyer de 1800 a 2500 sh)
  • Les parents accompagneront leurs enfants pendant les premiers jours dans leur nouveau cadre éducatif afin de faciliter leur adaptation initiale.
  • Oulpan intensif pendant les 6 premiers mois le matin, (en partenariat avec le Misrad Haklita), l’après-midi des activités bénévoles seront proposées (au sein de la ville d’ accueil), pour favoriser la pratique de l’hébreu et l’apprentissage des codes et mentalité israélienne.
  • un bilan de compétence obligatoire sera proposé au terme des 6 premiers mois. Il définira, en fonction des besoins du bassin local de l emploi les offres ainsi qu’une formation professionnelle avec le olé qu’il aura envie d’entamer.
    Pour les participants qui souhaitent exercer la même activité qu’ils avaient en France, un accompagnement pour la reconnaissance de leur diplôme est proposé.
  • les 6 mois suivants, un Oulpan professionnel aura lieu le matin et une formation intensive dans des institutions professionnels, mikhlalot, universités et centres
    d’apprentissage (en partenariat avec le MisradHaklita), l’après-midi. Une mise en pratique dans une entreprise israélienne locale (formation en apprentissage en partenariat avec le Misrad Haavoda/Taasouka) .

Le olé percevra un salaire pour le travail accompli en entreprise en fonction de nombre d’heures travaillées. L’entreprise d’accueil bénéficiera d’une réduction de charges.

Au terme de l’engagement mutuel des 1 an, l’incubateur DOR HADASH accompagnera le Olé dans toutes ses démarches administratives et professionnelles afin de lui faciliter son insertion définitive dans la ville de son choix.

Vous souhaitez en savoir davantage : dorhadash5780@gmail.com

Citation :

 »On dit qu’il n’est pas nécessaire de réussir pour entreprendre, c’est une vérité profonde.
Ce qui relève de la conviction et de l’espoir échappe à la logique.
Quand un homme accomplit son rêve, il n’y a ni raison, ni échec, ni victoire.
Le plus important dans la Terre promise, ce n’est pas la terre, c’est la promesse. »

Le club des incorrigibles optimistes
Jean-Michel Guenassia