L’Institut français d’Israël est heureux de présenter l’installation de l’artiste français, Stéphane Thidet Les pierres qui pleurent dans le cadre de l’exposition collective PLAN(e)T qui sera visible pendant six mois à partir du 8 janvier à la galerie Genia Schreiber de l’Université de Tel Aviv. Cette exposition traite de la durabilité environnementale et de la végétation, en se concentrant sur les questions de survie, de consommation et d’utilisation des ressources naturelles, passées et présentes. Un sujet éminemment d’actualité.
PLAN (e) T, qui présente des œuvres d’artistes locaux et internationaux reconnus, ainsi que des projets de recherche menés par des universitaires de l’Université de Tel Aviv, explore l’évolution du lien entre pouvoir et durabilité – au travers de l’exploitation du végétal et de l’eau – au niveau régional mais aussi en perspective avec l’Histoire. S’interroger sur l’exploitation des ressources naturelles par les humains et sensibiliser les individus à l’intelligence des plantes qui disposent d’un processus décisionnel unique sont les enjeux posés par cette exposition qui démontre le potentiel qu’il y a à combiner travaux artistiques et recherches scientifiques pour relever les défis écologiques brûlants de notre époque. En marge de l’exposition, se tiendront des discussions et des performances dans de nombreux domaines de la connaissance, notamment le droit, l’environnement, l’économie, la philosophie, l’archéologie, l’architecture et le théâtre.
L’Institut français d’Israël est heureux de s’associer à cette exposition en soutenant l’exposition du travail de l’artiste français Stéphane Thidet (http://www.stephanethidet.com/). Pour cette exposition, Stéphane Thidet propose une installation autour de l’eau, la pierre et la lumière qui interrogent sur ce qui se produit par accident. Le sol est recouvert d’argile broyée, réduit à l’état de poudre. Trois pierres suspendues laissent ruisseler sur ce sol une eau qui s’égoutte lentement, telles d’inexorables larmes qui vont transformer la scène, jour après jour, en un espace poétique et méditatif. “La nuit, l’eau s’arrête, l’argile se cristallise, craquelle. Jusqu’à ce qu’elle soit à nouveau transformée par l’eau le lendemain. Ces “pierres qui pleurent” posent la question de l’évolution, de l’exploitation des ressources naturelles par les humains et leur viabilité pour les années à venir, quand on ne contrôle pas le processus”.
L’installation de Stéphane Thidet a reçu le soutien de la Fondation Jacqueline de Romilly abritée par la Fondation de France.
Entrée de la galerie au 64 de la rue Chaim Levanon Street, à l’angle de la rue Einstein
Heures d’ouverture : Dim-mer. 11:00 – 19:00, Jeu. 11:00 – 21:00, Ven. 10:00 – 14:00