Depuis la mi-2015, plus de 13,000 logements ont été construits à Tel Aviv. Jérusalem, en seconde position, en compte 10,300.
5 autres villes ont accédé au haut du classement grâce aux opérations dites de «prix ciblé » dont Ashkelon et Rosh Haayin. Petah Tikva et Netanya dégringolent.

Pour peu que le ministre des Finances Moshé KAHLON fasse le bilan de sa gouvernance à la tête de son ministère, il se rendra compte que Tel Aviv – pourtant l’ennemi désigné dans sa lutte contre le coût du Logement – est en tête des constructions.

Selon l’étude menée conjointement par le BCS – Bureau Central des Statistiques – et par le quotidien économique en ligne Globes, en ressort qu’entre juillet 2015 et la fin juin 2019 environ 13,000 logements y ont été construits, permettant à Tel Aviv d’accéder à la première place en matière de constructions durant cette période. Et de loin !

La seconde ville est la Capitale Jérusalem qui passe péniblement la barre des 10,000 constructions avec 10,364 constructions durant la même période tandis que le reste des villes du pays ne passent pas la barre des 10,000 constructions.

Principaux responsables de ces résultats à Tel Aviv ? Les projets de renouvellement urbain mis en chantiers dans l’est de la ville ou encore dans le quartier de la station centrale de bus – Tahana Merkazit pour les hébraïsants -, mais également de nouveaux projets à Yaffo et en bordure de l’Hayarkon permettant à la ville d’atteindre un rythme de constructions de 3,300 logements/an.
À noter que cette ville connaît une accélération du nombre de constructions ; ainsi, entre juillet 2018 et juin 2019, 4,700 logements mis en construction ont permis à la ville d’enregistrer un record inégalé au cours des 15 dernières années.

En troisième position arrive la ville de H’arish avec 6,759 constructions au cours de la période étudiée, qui sont essentiellement à mettre sur le compte de la politique gouvernementale menée dans le cadre des projets dits de « prix ciblé ».

La surprise vient surtout de Petah Tikva et Netanya, qui lors des précédents classements battaient tous les records, tandis qu’elles ont été ramenées à la 10ème et à la 12ème place dans ce classement.

Les opérations de « prix ciblé » ont passablement influé sur ce classement ; de fait 5 des villes du top 10 doivent leur classement essentiellement à ces projets, à savoir les villes de H’arish, Ashkelon, Rosh Haayin, Beer Sheva et Rishon LeTsyion.
Il est vrai que la ville d’Ashkelon a connu un encouragement de la part du gouvernement dès 2009 ; Rosh Haayin dès 2012.
Au cours de la période étudiée, 6,000 logements ont été construits dans ces villes, principalement dans des projets de « prix ciblé ».

Pour ce qui est de Beer Sheva, il est question de 5,500 logements ayant également majoritairement été construits dans le cadre de projets de « prix ciblé ».
Cette ville avait déjà connu des plans massifs de constructions au début des années 2000 ayant entraîné des complications pour certains promoteurs s’étant retrouvés avec des excédents de constructions invendus. Le devenir du marché immobilier pour cette ville est donc à suivre.

D’autres villes, telles que Ramat Gan et herzliya ont également atteint le top 10 grâce à des projets de renouvellement urbain : « Pinouy-Binouy » [ndlr : projets consistant à reloger les habitants d’un immeuble/quartier provisoirement, afin de détruire leur immeuble/quartier et de reconstruire plus grand et neuf ; les anciens propriétaires reçoivent en contre-partie un appartement dont les loyers sont payés durant la durée des travaux, puis un logement plus grand], mais aussi des projets de Tama 38  [ndlr : renforcement de la structure existante, mise aux normes sismiques et construction de quelques étages supplémentaires].
À noter qu’à Herzliya ont également été mis en chantiers des projets de « prix ciblé » et que ces deux villes présentent un fort potentiel de développement grâce aux projets de renouvellement urbain.

Source : Globes et credit-immobilier-en-israel.com