Dans une prison américaine, un homme condamné pour meurtre attendait seul au fond de sa cellule.
Une équipe de chercheurs sollicita l’autorisation de tenter une expérience sur ce prisonnier. N’était-il pas perdu de toute façon ? Sous peu, il passerait sur la chaise électrique. Avant ce moment fatidique, qu’il soit au moins utile une dernière fois et ait la possibilité de « payer sa dette à la société », même un petit peu. Convaincues par ces arguments, les autorités donnèrent leur accord aux scientifiques.
Pour les besoins de l’expérience, le prisonnier fut solidement attaché tout en demeurant dans sa cellule. Pour toute nourriture, on avait disposé un morceau de pain sur une table située à quelques pas de lui. Ne pouvant y goûter, ne pouvant même y toucher, il en était réduit à le dévorer des yeux.
Passés quelques jours, on reprit le pain pour le confier à un laboratoire. Les analyses révélèrent que l’aliment était empoisonné. La conclusion de l’expérience fut la suivante : les yeux ont la faculté d’émettre certaines ondes.
Il est une forme d’agressivité extrêmement particulière, d’autant plus sous-estimée qu’elle est mal connue. On la soupçonne parfois, on a l’intuition des ravages qu’elle pourrait causer, sans pourtant pouvoir prouver formellement son existence.
Cette force dévastatrice, c’est le mauvais œil.
Disons-le d’emblée : le mauvais œil existe !
Seulement, il ne procède pas de cette logique imprégnée de superstitions, trop couramment admise. Notre propos est donc d’abord de démystifier le phénomène en le traitant pour ce qu’il est, non pour ce qu’il n’est pas. Introduisons-le grâce à l’histoire suivante.
Sans pour autant justifier la portée éthique d’une telle expérience, celle-ci témoigne d’une première approche, extrêmement grossière mais avec une base de vérité comme nous allons le voir, de ce que l’on nomme en hébreu le « ‘aïn hara’ ». Il semblerait possible de faire du mal par le regard.
En fait, le regard en est réellement capable – ainsi l’a voulu D.ieu.