7 – TRIER
On peut toujours corriger une erreur
Celui qui a séparé un aliment de ses déchets mais avec l’intention de ne pas le manger immédiatement, fera bien de le consommer tout de suite car il y a des décisionnaires qui pensent qu’il répare ainsi la faute commise. (Yalkout Yossef T.3, p.269)
Différence entre l’interdit de « cuire » et l’interdit de « trier »
Question soulevée : Il est expliqué au sujet de « cuire » que celui qui transgresse intentionnellement cette interdiction et cuit un aliment le Chabbath ne pourra plus jamais le consommer ; l’aliment sera toutefois permis aux autres personnes après la fin du Chabbath. Et si c’est par mégarde qu’il a cuisiné, ce n’est qu’après Chabbath que lui-même et les autres pourront consommer la nourriture. Si c’est ainsi, pourquoi la règle appliquée pour le travail de « trier » est-elle différente (si l’on a trié de manière interdite, on a le droit de consommer l’aliment le Chabbath même) ?
La raison en est que les deux travaux ne sont pas semblables ; la cuisson modifie l’aliment et par conséquent, du fait que l’interdiction est plus grave, les Sages ont condamné le contrevenant à ne pas pouvoir profiter du plat le Chabbath. Ce n’est pas le cas en ce qui concerne « trier » ; l’aliment n’étant pas modifié, les Sages n’ont pas pris de sanction et ont permis de consommer l’aliment le Chabbath même. Et si, de plus, on a mélangé à nouveau la nourriture avec le déchet, on ne jouit pas de l’acte interdit commis le Chabbath. (Yalkout Yossef T.3, p.274)
Source : « Lois & Récits de Chabbath » aux Editions Torah-Box
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