La première réunion du conseil municipal depuis le début de la »guerre du sabbat » à Ashdod a été atypique : environ 250 résidents ont protesté contre la violation du statu quo et appellent Lasri à démissionner, mais le maire évoque les affaires à l’ordre du jour comme d’habitude.
La première réunion du conseil municipal depuis le début de la tempête du sabbat a maintenant commencé, des centaines d’habitants de la ville et des militants de la protestation sont venus manifester, et les leaders de la protestation sont déjà là. La foule crie « Lasri, démissionne » et il semble que tous ne soient pas entendus. C’est la quatrième semaine de protestation au sujet du sabbat qui a commencé, suite au changement de politique envers les entreprises ouvertes le Chabbat, principalement sur le Big Fashion et le Star Center, et le public qui attend le maire depuis un bon moment est furieux.
« Nous sommes arrivés à la réunion du conseil aujourd’hui pour voir pour la première fois le maire, qui n’a pas pris la peine d’aborder publiquement la question du sabbat, et à ce jour nous n’avons été nourris que de mots qui ne veulent vraiment rien dire. Et donc si le maire ne vient pas en direction des résidents, comme prévu les résidents viendront à lui.
Nous avons hâte d’entendre la voix du maire aujourd’hui lors de cette réunion du conseil qui est ouverte à tous les habitants de la ville, et pas sur Facebook ni de manière stérile avec de petits groupes et une sélection de certains résidents. Nous sommes venus pour l’entendre. Nous espérons beaucoup de ce que le maire aura a nous dire ! »
C’est en fait la première réunion ou les manifestants vont pouvoir entendre le maire s’exprimer de vive voix sur le sujet, car depuis le début il nous ignore avec mépris. Une fois de plus, le maire esquive le sujet brûlant. Les résidents sont en colère et crient encore et encore à Lasri dehors.
Suite à la réaction et aux cris des manifestants, le maire leur a demandé de partir. L’opposition a quitté la réunion en protestant, Helen Gelber, membre du Conseil, a été à peine présente. Le silence est demandé. Le maire déclare alors « Il n’y aura pas de guerre civile dans cette ville »
Écoutez ce que disent les leaders de la protestation :
Traduit et adapté par Ashdodcafe.com
A Téhéran! A Téhéran!