Cette halakha est dédiée pour l’élévation de l’âme de Orly bat Zahry
#ChabbatChalom
De nos jours
Il est tentant de se dire que tout ceci n’était valable que lorsque le Temple existait et que le Sanhédrin jugeait les crimes passibles de la peine de mort mais que, de nos jours, il n’y a de toute façon ni Temple et ni Sanhédrin. Il faut cependant savoir que c’est le yetser hara (notre mauvais penchant) qui nous suggère des prétextes fallacieux, qui nous provoque et empêche notre cœur de respecter le Chabbath.
Dans le Talmud (traité Sanhédrin, 37a), nos Sages, que leur souvenir soit béni, avaient déjà affirmé que, bien que le Sanhédrin ait été supprimé depuis la destruction du Temple et que, par suite, les arba mitot beth din (les quatre types de condamnation à mort décrétée par un tribunal rabbinique : la lapidation, le bûcher, l’épée et la strangulation) n’aient plus été applicables, il n’en reste pas moins que la loi des arba mitot n’a pas été annulée. Par conséquent, celui qui mérite d’être lapidé, soit tombera d’un toit soit se fera écrasé par un véhicule ; s’il encourt la peine du bûcher, il périra dans un incendie ou se fera mordre par un serpent venimeux. S’il doit mourir par l’épée, il sera condamné à mort par un tribunal civil ou assassiné par des bandits. S’il mérite le garrot, soit il se noiera soit il sera frappé d’une crise d’étouffement.
Source : « Lois & Récits de Chabbath » aux Editions Torah-Box
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