Les chiffres de l’Autorité aéroportuaire montrent que le trafic international de passagers à l’aéroport atteindra 23 millions en 2018.
L’aéroport Ben Gourion, qui est actuellement classé comme un aéroport de taille moyenne et qui a été classé comme un petit aéroport il y a seulement cinq ans, est maintenant susceptible d’être inclus parmi les grands aéroports du monde. Cette catégorie comprend les aéroports ayant un trafic de plus de 25 millions de passagers. Le changement de catégorie de l’aéroport de Ben Gourion prendra effet en 2019 lorsque le nombre de passagers dépassera 25 millions.
Autorité aéroportuaire d’Israël : description
L’Autorité des aéroports d’Israël a été fondée en 1977 en tant que société publique mandatée par la loi sur les autorités aéroportuaires d’Israël. L’autorité est responsable de la gestion des principaux aéroports civils d’Israël et des terminaux frontaliers entre Israël et ses voisins.
Eliezer Marom, en est le président. L’aéroport est sous l’autorité du Ministère des Transports et de la Sécurité Routière
Selon les chiffres de l’Autorité aéroportuaire israélienne, le trafic de passagers sur les vols internationaux s’arrêtant à l’aéroport Ben Gurion devrait atteindre 23 millions. L’augmentation du nombre de passagers est le résultat d’une augmentation du nombre de compagnies aériennes proposant des vols à partir d’Israël. Elles sont au nombre de 140, dont 12 ont commencé à voler à l’aéroport de Ben Gurion seulement l’année dernière. Les compagnies aériennes envoient également à l’aéroport Ben Gourion des douzaines de nouveaux emplacements. Par exemple, 15 compagnies aériennes desservent l’aéroport Ben Gourion vers l’Italie et la Grèce, 12 compagnies aériennes vers l’Allemagne, 10 vers la France et ainsi de suite.
En plus de l’augmentation de l’offre, les prix des billets favorisent les consommateurs. Au-delà de la concurrence intense, le prix du pétrole, un élément substantiel dans les prix des billets intervient également en faveur des passagers. Les faibles taux de change shekel-dollar et shekel-euro ne font pas qu’abaisser le prix du shekel, mais aussi réduire le coût des nuitées, des divertissements, etc.
L’importance d’être dans la catégorie des grands aéroports est la plupart du temps arbitraire. Les aéroports sont notés par différents organismes internationaux pour le niveau de service qu’ils fournissent aux passagers, en fonction du trafic de passagers.
Qu’en est-il des frais payés par les compagnies aériennes? L’État, qui tire des dividendes des bénéfices de l’autorité aéroportuaire, cherchera-t-il à augmenter les frais? Les compagnies aériennes paient actuellement 26 $ par billet dans le Terminal 3 et 11 $ par billet dans le Terminal 1.
Le niveau des frais est déterminé par la demande pour l’aéroport. Il varie de 40 à 70 dollars dans les grands aéroports et peut atteindre 100 dollars dans les aéroports à forte demande, comme l’aéroport d’Heathrow à Londres, qui est considéré par les compagnies aériennes comme l’un des aéroports les plus prisés au monde.
Pour l’Autorité aéroportuaire, la préparation à une augmentation du trafic de passagers nécessite des investissements et le développement de l’espace dans l’aéroport. Ces coûts, estimés à 5 milliards de dollars, comprennent des comptoirs d’enregistrement supplémentaires, des postes indépendants, des plateformes de sortie pour les avions de ligne, etc.
traduit et adapté par Ashdodcafé
source :Globes
