Arriver en Israel et s’installer avec toute sa famille n’est pas une mince affaire :
- aménager son nouvel appartement,
- trouver des écoles pour les enfants,
- préparer la rentrée scolaire,
- gérer le quotidien
- et retrouver un emploi…
C’est la vie, quoi!!! Evidemment, oui c’est la même chose pour tout le monde.
Mais la différence, c’est que cela se passe en Israël : avec une culture différente, une langue différente, des repères différents, mais ce qui ne change pas c’est la réussite de la MISSION…car tout l’équilibre de la famille en dépend !
Un temps d’adaptation, plus ou moins long, est nécessaire aux enfants et aux maris pour s’habituer à cette nouveauté le temps que chacun retrouve sa vitesse de croisière.
ET POUR LES MAMANS ?
Leur efficacité légendaire doit agir malgré la « tempête » de changement qui secoue aussi ces « héroïnes » de la vie.
On attend d’elles qu’elles trouvent les solutions à tous les problèmes, qu’elles fassent comme si elles avaient toujours vécu dans ce pays d’amour.
Elles supportent le stress occasionné par l’alya de tous les membres de leur famille et leur dévouement leur donne l’impression qu’elles vivent les angoisses de chacun comme si c’étaient leurs propres angoisses.
MAIS, ELLES, DANS TOUT CA ?
Que ressentent-elles ? Comment vivent-elles leur alya ? Ont elles des états d’âme, des doutes, des regrets, des projets ?
Elles se poseront ces questions plus tard…quand tout cela sera rentré dans l’ordre….ou jamais…
Quand je présente mes ateliers, aux mamans , sur des sujets tels que l’estime de soi, la gestion du stress, l’école israélienne, la communication active , ou d’autres sujets, je vois mes participantes, soulagées de voir qu’elles sont toutes dans le même bateau, que c’est partout pareil!!
Ca rassure…Mais après ??
Au cours de ces ateliers, nous utilisons des outils pour trouver des solutions à ces différents sujets de la vie quotidienne; l’un d’eux consiste à être
TOLERANTE avec elles-mêmes, de ne pas être une mère parfaite, qu’elles peuvent faire des erreurs…ce n’est pas irréversible!
Et là , je vois leur soulagement, leurs larmes ( oui, certaines craquent de temps en temps), ou d’autres se retiennent de montrer leurs émotions.
Oui, mesdames, mes « héroïnes des temps modernes », acceptez le fait d’être une ola hadacha autant que vos enfants ou votre mari.
Prenez le temps de découvrir ce beau pays et sa culture, faites vous aider par les anciennes olot hadachot, prenez du temps pour vous sans culpabiliser…
CAR UNE MAMAN ÉPANOUIE REND SA FAMILLE ÉPANOUIE.
Peut importe, si la maison est en désordre, si on mange toujours la même chose, si de temps en temps tous les devoirs ne sont pas faits..La vie continue.
Mais une maman qui pleure souvent, qui prend du poids et qui déprime c’est insupportable pour toute la famille.
Alors, Mesdames, n’attendez pas la fête des mères pour faire attention à vous : prenez du temps pour vous et soyez moins exigeantes avec vous-mêmes…juste le temps que ce changement de vie dû à l’alya rentre dans l’ordre.
Ensuite, vous pourrez reprendre vos « combats de guerrières« , plus fortes et plus efficaces que jamais..comme toutes ces mères israéliennes !
Muriel DERHY
coaching scolaire et ados
058.779.26.14
mderhy26@gmail.com