Ce soir début du jour de Kippour. #GmarHatimaTova et #ChabbatChalom
La fin du jour de Kippour
‘Arvit à la fin de Kippour
Avant de manger, il faudra dire la prière de ‘Arvit posément et non pas comme une corvée « afin de ne pas ressembler à des enfants qui cherchent à se sauver de leur classe ».
Bircat Ha-levana
L’usage est de réciter la bénédiction sur la lune du mois de Tichri à la sortie de Kippour et non pas avant car, avant Kippour, nous sommes en suspens, dans l’attente du jugement alors que cette prière doit être récité dans la joie (nous verrons ultérieurement les lois concernant la bircat Halevana).
Havdala après Yom Kippour
Avant de manger, il faudra faire la Havdala sur du vin. On pensera à allumer une veilleuse depuis la veille de Kippour afin de pouvoir faire la bénédiction sur une bougie déjà allumée. A défaut, on pourra allumer une nouvelle flamme mais il est préférable d’avoir une flamme allumée depuis la veille.
En revanche, on ne fera pas la bénédiction de la Havdala sur les plantes aromatiques, même si Kippour a lieu Chabbat.
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Lachone Hara’ – Introduction
Tout d’abord, « le lachone hara’ » (la médisance) consiste à relater du mal de son prochain. Quant à » la rekhilout » (le colportage), c’est rapporter à l’un les paroles médisantes que le second a dit à son propos ou le mal que celui-ci lui a fait. Les deux interdits s’appliquent même pour une chose vraie, peu importe si les propos sont rapportés en présence de la personne concernée ou en son absence. De plus, ces lois concernent aussi bien celui qui médit que celui qui l’écoute en prêtant foi à ses paroles. Ainsi, lorsque les interdits transgressés par ceux qui médisent continuellement seront énumérés plus loin, l’on fera référence aussi bien à la médisance qu’au colportage, qu’il s’agisse de vérité ou de mensonge, sauf s’il est dit autrement de manière explicite.
Halakha pour demain Chabbat et Yom Kippour à imprimer ou à étudier à la sortie du Jeune.
Les commandements négatifs liés au Lachone Hara’
1/ Celui qui dit de la rekhilout (colportage) ou du lachone hara’ (médisance) transgresse l’interdit : « Tu n’iras pas colporter au sein de ton peuple », bien que ses propos soient véridiques.
- La « rekhilout« , c’est lorsque l’on raconte à Réouven ce que Chim’one a dit à son propos ou lui a fait.
- Et le « lachone hara’« , c’est lorsque l’on dit des propos péjoratifs sur son prochain.
Quant à celui qui raconte des mensonges sur son prochain, il se rend coupable de « motsi chème ra’ ». Cette interdiction concerne seulement celui raconte et non celui qui accepte les propos.
2/ Celui qui médit et celui qui accepte les propos transgressent l’interdit : « N’accueille point un rapport mensonger » : la Torah interdit de dire ou de croire à des propos médisants.
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