L’affaiblissement des monnaies étrangères, l’augmentation des prix des appartements et le resserrement de la réglementation concernant les fonds provenant de l’étranger ont rendu difficile l’acquisition d’un bien – même pour les Juifs français aisés.
L’effondrement de l’euro et de la livre sterling, le resserrement de la réglementation sur les fonds monétaires des non-résidents et la hausse des prix des maisons en Israël ont chassé les acheteurs étrangers, le nombre de transactions effectuées par eux au cours de l’année écoulée a plongé.
Selon les données publiées par le Département de l’économiste en chef du ministère des Finances, au deuxième trimestre de 2017, le nombre d’appartements achetés par les non-résidents a atteint son niveau le plus bas depuis la période de la deuxième intifada en 2003.
391 appartements ont été achetés au deuxième trimestre par des non-résidents, soit une baisse de 11% par rapport au premier trimestre de 2017 et de 70% par rapport au deuxième trimestre de 2015, alors que le nombre d’appartements achetés en 2015 par des résidents étrangers était supérieur à 1 200. La disparition des acheteurs étrangers s’explique, entre autres, par la disparition des foires d’appartements qui ont eu lieu chaque année au mois d’août pour les résidents étrangers en vacances en Israël. Les foires parallèles actuellement organisés à l’étranger sont également vides de visiteurs.
Il y a quelques mois, j’étais présent lors d’une conférence sur les ventes immobilières à « Londres », explique Anat Risenberg, franchisée et propriétaire de la chaîne de courtage Anglo-Saxon à Netanya. « Au cours des années précédentes, nous aurions conclu une telle foire avec au moins 60 à 70 acheteurs potentiels, et cette fois-ci, non seulement presque personne ne s’intéressait à l’achat d’un appartement, mais il y avait même quelques Britanniques qui voulaient vendre des biens détenues en Israël.
En plus de la hausse des prix des appartements en Israël ces dernières années, l’étude montre que le phénomène est principalement dû à l’affaiblissement dramatique de l’euro et de la livre sterling au cours des deux dernières années et, dans une moindre mesure, du dollar. Après quelques années de stabilité dans lesquelles la livre sterling se déplaçait autour de 6 shekels, la monnaie a plongé en juin 2016, suite au vote du public britannique pour le Brexit, et depuis lors, elle s’est affaiblie atteignant un cours de 4,47 shekels en mars 2017, soit une baisse de 25% en 9 mois. La devise s’est légèrement renforcée, et hier son taux représentatif a été fixé à 4.6347 shekel.
Même l’euro s’est considérablement affaibli par rapport au shekel ces dernières années. En 2008-2009, sont cours étaient encore autour des 5.50-5.70 shekels, alors qu’à la fin de 2014, il avait chuté à 4.90 shekels, et depuis, ses cours se sont affaiblis de 24% en deux ans à un minimum de 3,83 shekels en mars 2017. Au cours des derniers mois, l’euro s’est de nouveau renforcé, mais il est maintenant négocié a un cours de 4.2677 shekels.
Cela signifie que pour un appartement d’une valeur de 1,5 million de shekels, l’acheteur français a payé 300 000 euros au début de 2015. Et a un acheteur britannique 250,000 livres sterling – alors qu’au début de l’année 2017, l’achat d’un appartement au même prix demandait 390 000 euros ou 330 000 livres sterling, respectivement. Dans les deux cas, le prix de la monnaie étrangère a baissé d’environ 30 pour cent, sans que le prix de l’appartement en shekels ne change, mais comme tous les Israéliens le savent, au cours des deux années en question, les prix des logements ont augmenté d’environ 15%.
Acheter un appartement en Israël est difficile – même pour les Juifs français aisés.
Un autre facteur qui explique la baisse des achats d’appartements par les résidents étrangers est le resserrement de la réglementation par la Banque d’Israël et le système bancaire sur l’argent provenant des comptes bancaires étrangers et ceci dans le cadre de l’adhésion d’Israël, ces dernières années, aux rangs de pays qui luttent contre le blanchiment d’argent, après de nombreuses années de tolérance et de fermeture des yeux sur le sujet.
source : themarker.com
Oui c vrais pour un petit pays tous les prix il ne son pas justifié nis par la devise nis par leur valeur trop cher le pays Domage !!!!