Pétition pour la reconnaissance de la formation professionnelle des infirmiers et infirmières de France
Signez la petition: cliquez ici.
A l’attention du Premier Ministre, Binyamin Netanyahu
A l’attention du Ministre de la Santé, Yaakov Litzman
A l’attention de la Ministre de l’Alyah et de l’Intégration, Mme Sofa Landver
Nous, infirmiers et infirmières, détenteurs d’un diplôme français, olim et candidats à l’Alyah, sionistes dans l’âme et le cœur, vous présentons cette pétition afin que l’Etat d’Israël :
-reconnaisse notre formation professionnelle acquise dans un pays dont le niveau de santé est l’un des meilleurs au monde.
-nous permette de nous intégrer dans le système médical israélien et d’y contribuer.
-nous permette de gagner notre vie dignement grâce au métier pour lequel nous avons été formés.
Nous demandons à ce que notre formation et nos diplômes soient reconnus.
Nous demandons la suppression de l’examen de licence qui n’est pas adapté pour tester des infirmiers/es ayant de l’expérience dans le domaine et de le remplacer plutôt par un stage pratique dans un établissement public.
Il est temps de mettre fin aux barrages bureaucratiques !!
Nous voulons et pouvons contribuer au système médical israélien qui souffre de surcroit d’un manque crucial d’infirmier/es diplômés.
Donnez-nous le moyen de le faire !!
******
Le programme d’étude et de formation que nous avons suivi en France est reconnu comme étant l’un des meilleurs du monde occidental. Le nombre d’heures d’étude en soins infirmiers en France n’est pas moindre qu’en Israël. Quant à la formation pratique, les infirmiers français accumulent un nombre d’heures double de celui de leurs confrères israéliens.
Israel reconnait notre diplôme d’infirmier mais nous oblige quand même à repasser un examen qui ne teste aucunement nos compétences professionnelles accumulées au fil des années. Cet examen n’est pas pertinent pour des immigrants expérimentés et constitue un barrage pour des centaines d’olim qui veulent travailler dignement dans leur métier et s’intégrer en Israël :
La traduction de l’examen en français n’est pas correcte. Mais surtout, son format et sa composition ne testent pas de manière pertinente des olim dotés d’expérience pratique et en réalité, il est surtout conçu pour tester des étudiants qui viennent de terminer leurs études en Israël.
Sur 10 examens qui ont été vérifiés, le taux de réussite parmi les olim a été de 31% dans le meilleur des cas, alors qu’il ne descend pas en dessous de 85% chez les étudiants israéliens.
Ces obstacles ont de graves conséquences sur nous et nos familles. Nous vivons certes en Israël, mais certains d’entre nous sontencore forcés de continuer à travailler en France, laissant ainsi nos familles avec un parent absent durant de longues périodes. C’est une situation difficile, qui peut engendrer l’éclatement d’un foyer à long terme.
Certains ne pourront pas plus longtemps supporter cette situation et choisiront d’aller vivre dans d’autres pays pour pouvoir gagner leur vie et travailler dignement. D’autres ont déjà baissé les bras, ont changé de profession et ont accepté d’être sous-payés, ce qui, au-delà des difficultés économiques, réduit à néant des années d’études, de pratique et d’investissement dans ce métier.
Nous savons combien est grand le manque d’infirmiers en Israël et nous voyons combien Israël essaie d’y parer : en encourageant des reconversions professionnelles, en offrant des bourses ou des prêts attractifs pour étudier etc.)
Et pourtant, contre toute logique, rien n’est fait pour faciliter l’accès aux infirmier/ers olim au système de santé israélien et combler ce manque de professionnels du métier. L’absurdité de cette situation est d’autant plus grave pour l’état d’Israël – économiquement parlant – vu le danger que courent ces familles de se retrouver au chômage et donc, à la charge des services sociaux israéliens ou bien de se voir contraintes de quitter le pays.
Si nous sommes aptes à soigner 500 millions de citoyens de l’Union européenne, pourquoi Israël pense que nous sommes inaptes à soigner nos frères et sœurs israélien/nes ?
Dans les pays de l’UE, un ensemble de lois, de réglementations et instructions connues sous le nom de la « Directive Européenne » s’y applique pour y réguler entre autres, la libre circulation des professionnels d’un pays à l’autre – y compris celle des infirmiers. Au-delà de l’Europe, les infirmiers français peuvent aussi exercer librement au Canada, un pays dont les exigences en matière médicale ne sont pas mises en doute.
Il suffirait pour Israël d’adopter ces réglementations européennes dans les lois qui régissent la santé publique israélienne. L’adoption de la directive européenne en Israël permettrait aussi bien de s’aligner sur le monde occidental et développé sur le plan de la reconnaissance des diplômes et des formations professionnelles, mais encore de faciliter l’intégration des professionnels européens en Israël.
Israël a récemment su trouvé des solutions aux problèmes rencontrés par les médecins, les dentistes et les pharmaciens détenteurs d’un diplôme étranger en les dispensant d’examen pour leur permettre d’exercer.
Nous demandons qu’il en soit de même pour les infirmiers et infirmières.
Signez la petition: cliquez ici.
Source : qualita.org.il
Il est urgent et necessaire de reconnaitre les diplomes des immigrants Venus de France. Il y a 45 ans j’ai subi les memes problemes alors BASTA