Tova Hanimov, étudiante de quatrième année en Ingénierie à l’Université de Tel-Aviv a remporté la compétition « First step to Nobel Prize in Physics » (Premier pas vers le Prix Nobel en Physique) à l’âge de 17 ans et le « Prix Intel pour les femmes » cette année.
À 17 ans, alors qu’elle était élève du lycée Shapira de Netanya, Tova Hanimov, aujourd’hui âgée de 23 ans et étudiante en quatrième année de BA en génie électrique à l’Université de Tel-Aviv, a remporté la première place de la compétition « First step to Nobel Prize in Physics » pour son essai sur « l’effet Magnus dans les avions légers ». En février dernier, elle a reçu le « Prix Intel femmes » pour ses réalisations et sa contribution à la communauté, prix qui comprend entre autre une bourse de plusieurs dizaine de milliers de shekels.
Sans parler des innombrables récompenses qu’elle a décroché depuis ses années de lycée, y compris la première place de la compétition en informatique du Collège d’ingénierie Ort Braude, une mention honorable de l’Institut Weizmann, et même le titre d' »Orateur de l’année » en classe de terminale à Netanya.
Tova Hanimov, qui a immigré d’Ouzbékistan en Israël à l’âge de cinq ans, est actuellement attachée d’enseignement à la faculté d’ingénierie de l’Université de Tel-Aviv. En parallèle elle travaille dans une société de HighTech et donne des conférences sur l’entrepreneuriat et l’autonomisation des femmes.
« A Intel, ils ont décidé cette année de choisir des étudiantes exceptionnelles dans toutes les universités. J’ai été sélectionnée pour la Faculté de génie électrique de l’Université de Tel-Aviv. Le choix tenait compte des activités de bénévolat et de la contribution à la communauté », a-t-elle expliqué dans une interview à YnetNetanya. « Ils ont pensé que j’arrivai à faire passer ma perception du monde à des publics de femmes ».
Au cours des conférences qu’elle donne dans divers cadres, elle a un mantra : viser haut. « Visez le ciel, maximum vous tomberez entre les étoiles. » dit-elle. « Descendre c’est toujours possible. Si vous visez 100 vous obtiendrez 80, mais si vous visez 80 vous obtiendrez 60 ».
À une époque où de plus en plus de femmes se tournent vers la haute technologie, elle affirme que la domination masculine dans ce domaine est encore très perceptible : « Dans le Génie électrique il y a beaucoup plus d’hommes que de femmes, parce que davantage d’hommes se dirigent vers les filières considérées comme concrètes, scientifiques et technologiques. L’éducation des hommes et la profession qu’ils choisiront dans leur vie sont encore stéréotypées. En tant que femme, l’entourage vous dit, ‘qu’est-ce que tu as besoin de la physique?’ Et c’est triste. Etant enfant, je m’amusais toujours avec des maquettes d’avions et je fréquentais des ateliers d’électronique. Je ne pensais pas faire quelque chose de spécial, jusqu’à ce que j’arrive au moment du choix d’une section au lycée et que je m’aperçoive que certaines filles ne considéraient pas comme naturel ce qui était évident pour moi « .
« Il est important de s’entourer de personnes positives qui nous soutiennent, encouragent nos rêves, et n’ont pas peur d’être différentes de la norme. Si j’avais voulu aller avec la norme sociale, je n’aurais pas fait la moitié de ce que j’ai fait » dit-elle, ajoutant: » Je crois peu à la chance, mais beaucoup aux actions ».
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