»Depuis plusieurs mois, je vous tiens informés sur ma page au sujet de l’avancement de l’équivalence de diplômes et de permis de conduire français en Israël.
Soyons francs : les résultats ne sont pas au rendez-vous !!
J’ai eu des promesses, oui. Mais concrètement rien n’a changé.
Vous êtes des milliers de Français d’Israël, titulaires du permis de conduire parfois depuis trente ou quarante ans, à être contraints de repasser le permis après un an de séjour, suivant une procédure coûteuse, angoissante et humiliante.
Alors que beaucoup d’Olim rencontrent des difficultés financières avec l’explosion du taux de change du Shekel (passé en quelques années de 5.40 à 3.80 !), ils sont en plus contraints de prendre des heures de conduite et à repasser parfois l’examen plusieurs fois !
Par ailleurs, malgré une première loi d’équivalence votée par la Knesset, de nombreux professionnels rencontrent des problèmes pour obtenir la reconnaissance de leur diplôme et exercer leur métier…
Ces obstacles à l’intégration sont incompréhensibles et cette situation absurde ne peut plus durer.
Beaucoup sont comme pris en otage et désemparés, d’autant que toutes sortes de rumeurs circulent et avec elle leurs lots de faux espoirs.
Pour être concret, il y a un an et demi, après que Sammy Ghozlan notamment m’a saisi de l’urgence du sujet, j’en ai parlé au Premier ministre Netanyahu. Il a été très attentif et m’a orienté vers le Ministre des Transports Israël Katz.
Avec Israël Katz, nous avions pourtant, au début de mon mandat, réussi à mettre en place les accords « ciel ouvert » et ouvrir la ligne Paris-Tel-Aviv à des compagnies « low cost » comme Easy Jet afin de faire baisser le prix des billets.
Je dois avouer qu’à ce stade, il m’a fait des promesses et même si je crois en sa bonne foi, pratiquement il n’y a pas d’avancées significatives.
Je vous le disais le 23 janvier dernier, les perspectives d’aboutir dans le court terme à une reconnaissance réciproque, comme c’est le cas avec d’autres pays comme l’Italie, sont bloquées à ce stade, en raison, semble-t-il, d’une réforme en cours des permis de conduire au niveau de l’Union européenne…
Chacun doit comprendre que je suis député français et que face à cette situation de blocage, je n’ai évidemment aucun pouvoir exécutif en Israël !
C’est pourquoi, comme je m’y étais engagé, j’ai décidé d’écrire le 6 février dernier une lettre au Premier ministre Benyamin Netanyahu, dans laquelle je lui demande d’intervenir directement et en personne en conseil des ministres.
Cette lettre j’ai décidé de la rendre publique et en ai informé le Premier ministre Netanyahu.
Dans ce courrier, je formule deux demandes précises :
– Équivalence des diplômes : après les dentistes et les pharmaciens avoir, je souligne l’urgence d’avancer sur de nouvelles professions, notamment sur les infirmières, les kinésithérapeutes, les sages-femmes, les avocats ou les experts-comptables, et la nécessité de supprimer les obstacles bureaucratiques qui subsistent dans la mise en œuvre de la loi relatives aux chirurgiens-dentistes ;
– Reconnaissance unilatérale des permis de conduire.
J’ai rencontré longuement le Premier ministre Netanyahu avant son départ aux Etats-Unis. Ma lettre était sur son bureau et il m’a promis de se pencher sur ces questions à son retour d’Australie et d’Asie.
Comme je l’ai dit dans plusieurs interviews ces derniers jours à la radio israélienne, les propos du Député Meyer Habib concernant la lettre envoyée au Premier Ministre israélien Netanyahu concernant les permis de conduire français en Israël et l’équivalence des diplômes :
‘Depuis plusieurs mois, je vous tiens informés sur ma page au sujet de l’avancement de l’équivalence de diplômes et de permis de conduire français en Israël.
Comme je l’ai dit dans plusieurs interviews ces derniers jours à la radio israélienne, on ne peut d’un côté encourager les Français juifs à faire leur alyah et, de l’autre, laisser subsister des obstacles aussi forts à leur intégration…
Maintenant, il faut des résultats, encore plus de résultats.
Je vous tiens informés.’
Meyer Habib
Député des français de l’étranger