Dedier une halakha - Bandeau

Applications pratiques

Pression sociale

Un rebelle par tentation est une personne qui cède régulièrement à la tentation de transgresser une certaine mitsva. Bien que l’interdiction de colporter s’y applique (puisqu’il n’est pas un hérétique) son statut est tout à fait différent de celui qui transgresse de temps à autre une mitsva mais se soucie fondamentalement de la respecter.

Comme nous l’avons vu, l’interdiction primaire de médire est : « Ne vas pas colportant le mal parmi ton peuple » (Vayikra 19,16). Celui qui met un autre Juif dans l’embarras transgresse l’interdiction « Ne blessez pas votre prochain » (ibid. 25,17).

Nos Sages expliquent que le mot « ton peuple », dans la première interdiction, n’exclut que le rebelle par impiété, qui méprise une interdiction au point de la transgresser de façon régulière. En revanche, le terme « ton prochain », dans la seconde, exclut aussi le rebelle par tentation.

Par conséquent, bien qu‘il soit défendu de dire du lachon hara d’un rebelle par tentation, il est permis d’exercer une pression sur lui pour l’amener à s’amender et à changer.

Il est permis de raconter en public qu’une personne transgresse régulièrement une halakha s’il est certain qu’elle connaît cette halakha mais l’ignore de plein gré, et qu’il y a quelque chance que cela la poussera à changer. Cette règle s’applique également à une personne qui commet régulièrement une transgression par tentation.

Mais il convient de s’assurer que toutes les conditions nécessaires pour que les propos qu’on tient soient considérés comme constructifs (léto’életh) sont réunies, y compris la pureté d’intention et l’absence de toute alternative.

 

©LaQuotiHalakhique

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