Applications pratiques
Aider les autres à devenir meilleurs
La première catégorie d’intentions constructives justifiant de transmettre des informations péjoratives, c’est d’aider la personne dont on parle. Beaucoup de gens ont tendance à ignorer la mauvaise conduite des autres sous prétexte qu’il faut « laisser vivre les autres ». Voyons d’abord pourquoi la Torah n’accepte pas cette attitude.
Personne ne naît parfait. L’homme a pour objectif de changer, de s’élever, d’aspirer à la perfection moral et spirituelle. Nous voudrions tous nous débarrasser de nos défauts, et tout le monde souhaite sincèrement être bon. Ce qui rend la chose difficile, c’est que nous sommes aveuglés par nos défauts. Nous perdons de vue nos véritables objectifs objectifs ou nous nous efforçons de trouver une justification à notre conduite, au point que nous ne savons plus faire la différence entre le bien et le mal.
L’un des dons les plus précieux que D. nous ait accordés, c’est notre entourage : nos amis, notre famille et tous ceux qui sont assez proches de nous pour se soucier de nous, mais assez éloignés pour rester objectifs. En s’abstenant de parler franchement, de faire une remarque ou de donner un conseil, on se prive les uns les autres d’un outil de perfectionnement.
Nous avons au contraire le devoir d’intervenir et au besoin, de faire intervenir une personne susceptible d’aider l’autre à vaincre les défis de l’existence. En se retenant de parler lorsqu’il le faudrait, on ne garde pas sa langue, on prive l’autre de la bouée de sauvetage qui pourrait l’aider à devenir meilleur.