Les immigrants représentent environ un tiers de tous les suicides en Israël chaque année, mais beaucoup manquent encore de l’accès à l’assistance émotionnelle (psychologique) dans leur propre langue.
Ce dimanche, une femme et ses quatre filles ont été retrouvées mortes dans leur appartement de Jérusalem et la police a enquête pour déterminer s’il s’agit d’un assassina-suicide. La famille avait immigré de France il y a quelques années.
Les circonstances de cette affaire sont encore peu claires, et il n’est pas encore certain que la mère souffrait de dépression non traitée ou d’autres problèmes psychologiques. Il est clair que de nombreux immigrants qui ont besoin d’aide psychologique ne l’obtiennent pas, conduisant à des taux de suicide exceptionnellement élevés.
De 2000 à 2013, 4.806 personnes se sont suicidés en Israël. Parmi celles-ci, 1658 étaient des immigrants – un peu plus d’un tiers du total.
Ces chiffres ont conduit le cabinet des ministres a décider en 2013 que la prévention du suicide était d’un intérêt national. Mais dans la pratique, l’aide psychologique pour les nouveaux immigrants est encore souvent insuffisante.
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