Nous sommes à la veille de Rosh Hashanah, puisque la fête commence dimanche soir 2 octobre 2016. Elle marque le début de la nouvelle année juive 5777. Il faut savoir que de Roch hachana dernier a celui ci, la population israélienne a augmenté de 172.000 habitants.
A ce jour, la population israélienne totalise 8,585 millions selon les chiffres du Bureau central des statistiques de Jérusalem rapportés mardi dernier
Selon ledit bureau, elle se décompose de la façon suivante : 74,8 % de Juifs, 20,8 % d’Arabes et 4,4 % de Chrétiens et autres, 183.000 ressortissants étrangers vivent en Israël.
Le nombre de bébés israéliens nés au cours de l’année écoulée est de 189 000. Pendant ce temps, 46 000 personnes sont mortes. Environ 30 000 personnes ont immigré dans le pays.
La culture israélienne a toujours mis en valeur les familles avec un nombre très élevé d’enfants et beaucoup d’ entre nous ont été harcelés par nos parents / collègues /et autres pour prendre soin de perpétuer la tradition de nos parents en ayant plus d’ enfants. Malgré tous les arguments contraires que nous pouvons évoqués, ils ont raison.
Selon un article paru dans le Wall Street Journal dernièrement une reprise de la natalité israélienne, et un déclin de la natalité palestinienne, ont changé l’équilibre démographique d’Israël de façon significative.
«Le camp de la paix maintenant et ses soutiens internationaux ont longtemps utilisé un argument brut mais puissant: les Arabes font plus de bébés que les Juifs et à moins d’un Etat palestinien distinct créé, c’est une bombe à retardement démographique qui attend les juifs au tournant avec une minorité décroissante», a écrit le journal.
Mais la fécondité des femmes juives a augmenté de 2,6 au milieu des années 1990 à 3,11 en 2014. Dans le même temps, les femmes en Cisjordanie et à Gaza ont en moyenne 6 enfants chacune au début des années »Oslo », mais maintenant la moyenne est de 3,7 en Cisjordanie et de 4,5 à Gaza.
La croissance du taux de natalité chez les Juifs est en contraste frappant avec le reste du monde, où les taux de fécondité chutent habituellement lorsque les pays deviennent plus riches et que les femmes deviennent plus intégrées dans la population active, précise l’article. Il a ajouté que la croissance est venue principalement de familles laïques et «modérément religieux», alors que le taux de natalité Haredi ont en fait diminué au cours des dernières années.
«Il n’y aura pas de bombe à retardement démographique », a déclaré le ministre de la Défense, Avigdor Lieberman, au Wall Street Journal, en notant que les taux Alya de l’an dernier ont également été les plus élevés jamais enregistrés depuis 2003.
Donc, il se trouve que vos parents avaient raison. La meilleure chose que vous pouvez faire pour aider à construire Israël et à nous garder en sécurité est de continuer à avoir plus de bébés. Parce que nous sommes différents du reste du monde.
traduit et adapte par ashdodcafe.com
sources : www.wsj.com/