Un employé de station-service d’Ashdod assigne la station-service « SADASH » à des dommages et intérêts pour un montant 200 mille shekels.

Mme H, résidente a Ashdod, employée de la station de service « SADASH » Avenue Bnei-Brit  a Ashdod, assigne devant les tribunaux la station-service « SADASH » à des dommages et intérêts pour un montant 200 mille shekels, après avoir glissé sur une flaque d’essence en allant faire le plein d’une voiture.

L’assignation déposée auprès de la Cour « Ashalom » de  Kiryat-Gat par le magistrat Maitre Dothan Lindenberg, a fait valoir que 8 ans en arrière, au cours de l’été 2008, quand la plaignante faisait son chemin vers une voiture pour lui faire le plein, elle a glissé sur un liquide huileux, ce qui a entraîné une chute et des dommages à la base de son poignet, qui continue de la faire souffrir jusqu’à ce jour.

L’expert désigné par le tribunal a déterminé que H, qui a maintenant 34 ans, souffre d’un manque d’amplitude du mouvement de la main  et il est possible que lors de la chute le choc a provoqué une déchirure du ligament. L’expert a estimé un handicap permanent à hauteur de 2,5 pour cent. En plus de  cela un taux d’handicap et d’incapacité temporaire de 30-50 pour cent au cours des deux mois qui ont suivi l’accident.

L’avocat procureur Maitre Dothan Lindenberg spécialiste du droit des dommage corporels, déclare dans son assignation que selon une jurisprudence il a été fixe que les stations-services avaient un devoir accru de prévenir et réduire au minimum le risque de dérapage en prenant des mesures appropriées et raisonnables. Par exemple, nettoyage de la station-service et élimination des risques, la mise en place d’un employé responsable du nettoyage  des pistes devant les pompes, de sorte que les employés de services n’aient pas à faire face à des tâches multiples tous ensemble. Ceci et plus encore, la mise en place de moyens de drainage des fluides ou la fourniture de chaussures à semelles antidérapantes, d’autant plus que la nature même des activités routinières dans la station comprennent des activités engageant des carburants, des huiles et des lubrifiants, situation qui  augmente les risques de glissement.

Il déclare et affirme qu’en raison de ses limitations physiques, l’employée de la station service aura à l’ avenir du mal à gérer sa maison et faire son ménage et aussi a exécuter des actions avec sa main droite qui est sa main dominante, comme par exemple faire les courses, porter ses courses, nettoyer sa maison, transférer des meubles, étendre du linge, faire la vaisselle, pour tout cela, elle aura besoin de l’aide de sa famille.

La compagnie « SADASH » et la compagnie d’assurance défenderesse ont cherché à rejeter et à  annuler la poursuite en justice, affirmant entre autre que la station service n’est pas un environnement stérile, que les employés doivent prendre des précautions, qu’il n’y avait aucun lien entre l’accident et son état physique et si il avait un lien quelconque,  l’accident est arrivé par la faute complète de l’employée de service.

L’employée de la station service gagnait moins de 5.000 shekel par mois le jour de l’accident et Maitre Lindenberg demande des dommages et intérêts d’un montant de 200 mille shekels pour pertes de salaire jusqu’à l’âge de 67 ans, l’aide de tiers nécessaire a ses activités, compensation pour les douleurs et les souffrances endurées, les frais médicaux et la perte en taux de retraite future.

Reuven Kaplan

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