L’été 2016 est déjà là et beaucoup de vacanciers s’accorderont un repos bien mérité sur une plage d’Israël ; mais gare aux dangers qui menacent
La saison des baignades est déjà bien entamée le long des 143 plages surveillées d’Israël : 96 plages sur la Méditerranée, 27 plages autour du Kinnereth (lac de Tibériade), 16 plages sur la mer Morte et 4 plages sur la mer Rouge.
Si les vacances laissent toujours de bons souvenirs, certains dangers menacent les touristes, surtout les étrangers qui n’ont l’habitude de vivre en Israël. Le baigneur devra prendre garde, mais rien de grave : il vaut mieux être prévenu de certaines menaces pour profiter au mieux des baignades, du farniente et du soleil.
GRÈVE DES MAÎTRES-NAGEURS
Les plages publiques sont surveillées par des maîtres-nageurs sauveteurs. Or en Israël, ceux-ci sont souvent en grève. Ils viennent juste d’achever une grève perlée qui a duré plus d’un mois. Avant d’entrer dans l’eau, il est recommandé au baigneur non seulement de vérifier la couleur du drapeau, mais aussi de s’assurer que le sauveteur est à son poste.
QUADS ET ENGINS À MOTEUR
Les véhicules à moteur qui circulent sur les plages d’Israël sont une véritable calamité pour les baigneurs et les promeneurs. Certes, la circulation des quads et autres véhicules à moteur (ici, on dira « tractoron » ou petit tracteur) est strictement interdite sur les plages ; mais les conducteurs israéliens ne sont pas très respectueux de la règlementation. Régulièrement, des promeneurs se font faucher sur les plages par des chauffeurs indélicats.
INVASION DE MÉDUSES
Les méduses sont de plus en plus présentes dans le monde, en particulier en mer Méditerranée et sur les plages israéliennes. Les spécialistes israéliens de l’écologie marine estiment que les méduses seront moins nombreuses en Israël cette année que l’an passé. Il n’empêche que leur prolifération menace toujours les baigneurs. La piqûre de méduse est en général bénigne mais il n’est jamais très agréable de se faire piquer.
AMONCELLEMENT D’ORDURES
Les Israéliens ne sont pas des adeptes de la propreté dans les espaces publics comme les plages. Généralement, ils laissent derrière eux des monceaux de détritus que des reportages TV tentent de dénoncer. C’est notamment durant les vacances de Pessah et de Souccot, ainsi que durant les mois d’été que les ordures s’amoncellent sur les plages, notamment en Méditerranée et autour du lac de Tibériade ; ce qui oblige les municipalités et des équipes de bénévoles à multiplier les « opérations propreté » pour nettoyer les espaces naturels.
SOUS LE BÉTON, LA PLAGE
La pénurie de terrains à construire en Israël incite les autorités à rogner sur les plages au sable fin, pour autoriser des constructions : hôtels, appart’hôtels, résidences de luxe et infrastructures diverses, poussent régulièrement sur des espaces publics proches de la mer. Ce sont surtout les villes côtières qui ont tendance à étendre leur urbanisation sur les rives de la Méditerranée. Résultat : la longueur des plages ouvertes au public se rétrécit au grand dam des associations de protection de la nature.
Jacques Bendelac (Jérusalem)
Source israelvalley